Installer une pompe à chaleur : notre guide pratique
La pompe à chaleur (PAC) est aujourd’hui l’une des solutions les plus efficaces pour réduire votre facture d’énergie, améliorer votre confort de vie intérieure et contribuer à la transition énergétique. Que vous envisagiez d’investir dans une pompe à chaleur air/air, une pompe à chaleur air/eau, une pompe à chaleur eau/eau ou encore une PAC géothermique, voici ce que vous devez savoir concernant son installation.
Sommaire
Installer une pompe à chaleur : ce qu’il faut retenir
- La pompe à chaleur (PAC) capte les calories présentes dans l’air, de l’eau ou du sol pour chauffer, produire de l’eau chaude et, pour certaines, climatiser, permettant des économies annuelles de 450 € à 1 200 € selon la chaudière remplacée.
- Différents types de pompes à chaleur existent : air/air, air/eau, eau/eau et géothermique, chacun adapté à des besoins et logements spécifiques.
- Le Coefficient de Performance (COP) mesure l’efficacité énergétique : plus il est élevé, plus la PAC restitue de chaleur pour 1 kWh consommé.
- L’installation doit être réalisée par un professionnel RGE pour garantir sécurité, performance et accès aux aides comme MaPrimeRénov’, prime énergie ou TVA réduite.
- L’isolation, la configuration du logement, la puissance électrique disponible et le choix du fournisseur, comme Ohm Énergie, sont essentiels pour optimiser confort et économies.
La pompe à chaleur, votre alliée économique et écologique !
La hausse du prix de l’énergie des dernières années et la nécessité de réduire notre empreinte carbone font de la pompe à chaleur (PAC) un système de chauffage qui combine économies d’énergies et respect de l’environnement.
La pompe à chaleur mobilise les calories naturellement présentes dans l’air, dans l’eau ou le sol pour chauffer votre logement, produire de l’eau chaude (lorsqu’elle est couplée à un ballon d’eau chaude) et même rafraîchir les pièces de votre logement, grâce à la fonction climatisation réversible – quand elle en est dotée.
Ce principe de fonctionnement combiné au haut niveau de performance énergétique, appelé COP pour coefficient de performance énergétique, fait de la PAC un précieux allié pour votre porte-monnaie ! Vous pouvez en effet réaliser des économies d’énergie importantes. Chauffer votre logement grâce à une pompe à chaleur permet d’économiser environ 450 €/an en remplacement d’une chaudière à gaz et 1 200 €/an en remplacement d’une chaudière fonctionnant au fioul¹ !
Mais installer une PAC ne s’improvise pas. Entre le choix du modèle, les contraintes techniques de votre logement, la question du financement et des aides financières -prime énergie, taux réduit de TVA, MaPrimeRénov’, coup de pouce chauffage ou l’éco-prêt à taux zéro – il est essentiel de s’informer en amont². Eh bien, justement, voici notre guide !
Comment bien choisir sa PAC ?
Avant de passer à la phase d’installation de la pompe à chaleur, deux questions fondamentales se posent : quelle PAC choisir ? Et comment bien la choisir ? Il existe en effet différents types de pompes à chaleur. Leur point commun ? Vous faire réaliser des économies d’énergies significatives. Pour le reste, leur fonctionnement et les besoins auxquels elles répondent sont différents. Voyons cela en détail !
Les principaux types de pompes à chaleur
Il existe plusieurs modèles de pompes à chaleur.
- La pompe à chaleur air/air : elle capte les calories contenues dans l’air extérieur pour chauffer l’air intérieur, grâce à des unités de soufflage – ventilo-convecteur ou encore « split » – installés dans les pièces. Outre son aspect écologique et économique, son autre atout est sa double fonction, car elle peut également servir de climatisation réversible en été. Elle séduit particulièrement les foyers qui souhaitent une solution simple, rapide à installer, et adaptée aux logements dépourvus de chauffage central. Toutefois, elle ne produit pas d’eau chaude sanitaire, ce qui peut représenter un frein pour certains ménages.
- La pompe à chaleur air/eau : elle est reliée à un système de chauffage central (radiateurs ou plancher chauffant). Elle est aujourd’hui l’une des plus répandues, car elle conjugue performance, polyvalence et compatibilité avec la plupart des habitations. En plus du chauffage, elle peut être couplée à un ballon d’eau chaude pour produire de l’eau chaude sanitaire. Elle répond donc aux besoins des familles qui cherchent une solution complète : chauffage et eau chaude sanitaire.
- La pompe à chaleur eau-eau : elle utilise l’eau des nappes phréatiques. Plus précisément, elle exploite l’énergie calorifique contenue dans les nappes phréatiques. C’est une solution particulièrement performante et stable toute l’année, car la température de l’eau souterraine varie peu au fil des saisons. En revanche, son installation nécessite un forage, ce qui suppose d’obtenir une autorisation administrative, généralement en mairie, et représente un investissement plus lourd.
- La pompe à chaleur géothermique : elle puise son énergie dans la chaleur du sol grâce à un système de capteurs ou de sondes. Son principal avantage est le même que celui de la PAC eau/eau, à savoir la stabilité car la chaleur du sol reste relativement constante toute l’année. Toutefois, elle demande un investissement initial conséquent et des travaux de terrassement importants, ce qui la destine plutôt aux projets de construction neuve ou aux rénovations lourdes.
Zoom sur la performance énergétique
Le Coefficient de Performance (COP) est un indicateur clé à prendre en considération lorsque vous souhaitez faire installer une pompe à chaleur. Plus il est élevé, plus votre PAC produit de la chaleur et de l’eau chaude pour une quantité d’électricité consommée. Par exemple, un COP de 4 signifie que pour 1 kWh d’électricité, la pompe restitue 4 kWh de chaleur.
Les contraintes techniques de votre logement
Les spécificités de votre logement influent également dans le choix d’une pompe à chaleur.
Le choix de votre PAC dépend ainsi de plusieurs critères :
- L’isolation thermique de votre bien immobilier. Sans isolation efficace, vos gains seront limités. En effet, une pompe à chaleur, aussi performante soit-elle, ne peut compenser les déperditions thermiques d’un logement mal isolé. Si vos murs, votre toiture ou vos fenêtres laissent échapper la chaleur, le rendement de votre PAC sera limité et vos factures ne baisseront pas autant qu’attendu.
- La superficie et la configuration de votre logement influencent également le choix du modèle. Une grande maison de plain-pied avec de grandes pièces ouvertes ne nécessitera pas la même puissance de pompe à chaleur qu’un logement plus petit à étage, composé de petites chambres cloisonnées. La puissance de la pompe doit donc être adaptée pour chauffer uniformément l’ensemble de l’habitation. Sachez qu’une étude préalable réalisée par un professionnel permet de déterminer la puissance et le type de PAC les mieux adaptés. Cela présente un double intérêt : éviter d’investir dans une PAC surdimensionnée, et donc trop chère, ou, à l’inverse, vous retrouver avec une installation sous-dimensionnée qui ne couvrirait pas vos besoins.
- Votre installation électrique, qui doit être adaptée pour supporter la PAC. Une pompe à chaleur requiert une alimentation électrique suffisante pour fonctionner correctement, notamment lors des périodes de forte demande en hiver. Selon le modèle choisi, il peut être nécessaire d’augmenter la puissance souscrite auprès de votre fournisseur d’énergie préféré, Ohm Énergie bien sûr 😉. N’hésitez pas à contacter l’un de nos conseillers au ☎️ 09 70 70 21 25 pour en savoir plus !
- La région où vous habitez : dans les régions très froides en hiver, comme le nord, l’est de la France ou les régions montagneuses par exemple, les pompes à chaleur aérothermiques (air/air et air/eau) perdent en efficacité lors des longues périodes de gel. En revanche, dans les zones tempérées, comme le sud, le sud-ouest ou l’ouest, elles offrent d’excellents résultats. Si vous habitez dans une région où les hivers sont rigoureux, mieux vaut dans ce cas privilégier une PAC géothermique ou eau-eau, qui capte la chaleur du sol ou des nappes phréatiques et reste performante toute l’année.
L’importance du choix d’un bon fournisseur d’énergie
Conseil : même avec une PAC dotée d’un haut niveau de performance énergétique, vos économies d’énergie dépendent aussi du prix de l’électricité. Choisir un fournisseur d’énergie moins cher, comme Ohm Énergie 😉, vous permet de maximiser vos gains.
5 min chrono !
Sans engagement !Est-il possible d'installer ma pompe à chaleur moi-même ?
Il est fortement déconseillé et même interdit d’installer une pompe à chaleur vous-même. Et ce pour plusieurs raisons :
- L’installation d’une pompe à chaleur est une opération à la fois technique et complexe. Elle demande des compétences multiples que seuls des artisans formés et expérimentés possèdent. Ils détiennent des compétences de plusieurs corps de métiers :
– Frigoriste, pour la manipulation des fluides frigorigènes et la mise en service du circuit thermodynamique.
– Électricien, pour le raccordement électrique et pour s’assurer que les branchements électriques sont sécurisés et ne présentent pas de risque pour le logement et ses occupants.
– Plombier-chauffagiste, pour l’intégration au réseau hydraulique (dans le cas d’une PAC air/eau, eau-eau ou géothermique).
Résultat : sans ces savoir-faire, le risque de panne, de mauvais rendement ou de non-conformité est très élevé. Et puis seul un professionnel expérimenté peut vous permettre de cacher une pompe à chaleur, afin que l’unité extérieure se fasse la plus discrète possible ! 😉
- L’installation d’une pompe à chaleur s’accompagne d’obligations réglementaires : seul un professionnel titulaire d’une attestation de capacité est autorisé à manipuler les fluides frigorigènes qui circulent dans les PAC. Aussi, les aides pour pompe à chaleur (MaPrimeRénov’, prime énergie, etc.) sont notamment conditionnées par le fait que l’installation de la PAC soit réalisée par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
En somme : si vous installez vous-même votre pompe, vous perdez donc tout droit à ces aides financières.
- Autre raison et non des moindres : les risques encourus en cas d’auto-installation ! Des problèmes de sécurité liés à la manipulation du fluide frigorigène et à la manipulation du circuit électrique peuvent être des plus conséquents : fuite du gaz dans l’atmosphère et risque d’électrocution !
Mais il y’a d’autres bonnes raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas effectuer vous-même l’installation d’une pompe à chaleur :
- Un sous-dimensionnement ou sur-dimensionnement de la puissance de la PAC, ce qui pourrait entraîner une surconsommation ou un manque de performance – pas assez de chaleur, pas assez d’eau chaude –
- Une absence de garantie du fabricant en cas d’installation non professionnelle. En somme, en cas de pépin technique, vous ne pouvez pas faire jouer la garantie !
Reste qu’il y a tout de même quelques actions que vous pouvez réaliser :
- Préparer l’emplacement de l’unité extérieure (création de la dalle, fixation murale, dégagement de l’espace).
- Poser des gaines ou conduites pour faciliter le travail du professionnel.
- Réaliser certains travaux annexes (petite maçonnerie, peinture, etc.).
L’importance de faire appel à un professionnel
Vous l’avez compris, un installateur professionnel qualifié saura dimensionner correctement votre PAC, l’installer en toute sécurité, optimiser son emplacement, effectuer les raccordements et assurer une mise en service conforme. De plus, seul un professionnel RGE vous ouvre droit aux aides comme la prime énergie, MaPrimeRénov’ ou encore l’éco-prêt à taux zéro.
Les étapes clés pour l'installation d'une PAC
Une fois le modèle choisi, l’installation de votre pompe à chaleur par une artisan qualifié se déroule en plusieurs étapes.
Étape 1 : L’étude préalable
La première étape est celle de l’étude dite thermique, appelée également étude de faisabilité. À ce stade, le professionnel passe en revue plusieurs aspects de vos besoins et analyse les caractéristiques de votre logement : isolation thermique, superficie, système actuel de chauffage, capacité de l’installation électrique…
Cette étude permet de définir le type de PAC le plus adapté à vos besoins, et permet également de définir sa puissance. Une PAC trop puissante coûtera cher inutilement, tandis qu’une PAC sous-dimensionnée ne chauffera pas correctement. Le bon dimensionnement de votre pompe à chaleur est donc primordial pour garantir haut confort de vie intérieure et économies d’énergie.
Pour certaines PAC, les PAC géothermiques, des demandes en mairie sont nécessaires, en cas de forage en l’occurrence.
Étape 2 : L’installation des unités intérieures et de l’unité extérieures
Une fois le type de PAC et la puissance choisis, vient le moment de l’installation technique.
- L’artisan installe l’unité extérieure, qui capte les calories de l’air, du sol ou de l’eau.
- L’unité intérieure est également installée, à l’intérieur de votre logement donc. C’est elle qui se charge de distribuer la chaleur via le chauffage central ou le plancher chauffant. Cette même unité distribue la chaleur vers le ballon d’eau chaude si vous avez investi dans une PAC air-eau prévue pour la production de chaleur et d’eau chaude.
- Le circuit de fluide frigorigène est mis en place.
Étape 3 : Le raccordement
La PAC est par la suite reliée à votre système électrique et à votre système de chauffage voire de production d’eau chaude sanitaire – un ballon d’eau chaude en l’occurrence si vous avez opté pour une PAC air-eau conçue également pour la production d’eau chaude sanitaire.
Étape 4 : La mise en service
L’installateur procède enfin aux réglages, vérifie le Coefficient de Performance, et s’assure que l’ensemble fonctionne de manière optimale.
Quelles sont les conditions pour installer une pompe à chaleur ?
Avant de vous lancer dans votre projet d’achat d’une pompe à chaleur, il est nécessaire de vérifier certaines conditions.
- Les conditions à techniques :
– Une bonne voire très bonne isolation thermique est chaudement recommandée voire indispensable. La raison ? Un logement mal isolé annulerait vos économies d’énergie.
– Un espace disponible suffisamment grand tant dehors que dedans pour installer l’unité extérieure et l’unité intérieure.
– Une puissance de contrat d’électricité suffisante pour supporter une PAC. Sachez qu’une puissance de compteur de minimum 9 kVA est requise².
- Les conditions réglementaires et financières
– L’installation doit être effectuée par un professionnel certifié RGE pour bénéficier des aides à la rénovation énergétique.
Pour rappel, vous pouvez prétendre à la prime énergie, à MaPrimeRénov’ sous conditions, à la TVA réduite à 5,5 %, ou encore à l’éco-prêt à taux zéro.
Le rôle de votre fournisseur d’énergie
Enfin, choisir une PAC, c’est aussi réfléchir à votre contrat d’électricité. Chez Ohm Énergie, nous proposons des offres, parmi les moins chères du marché, adaptées à différents profils de consommateurs, ainsi qu’une électricité 100 % d’origine renouvelable et française avec l’offre « Classique » ou l’option « verte ». Une façon de combiner confort, respect de l’environnement et pouvoir d’achat défendu.
Installer une pompe à chaleur est un investissement judicieux pour votre logement. Ce système performant, écologique et durable vous permet de réduire vos factures, d’augmenter votre confort et de participer activement à la transition énergétique.
En choisissant une PAC adaptée à vos besoins, et en confiant son installation à un professionnel certifié et en profitant des nombreuses aides à la rénovation énergétique, vous optimisez votre investissement.
Sources
1. Ministère de l’Économie – Plan d’action pour produire 1 million de pompes à chaleur en France
2. Ministère de l’Économie – Quelles aides pour l’installation d’une pompe à chaleur ?
3. Enedis – Quelle puissance faut-il pour un compteur électrique pour une pompe à chaleur ?
Les derniers articles sur la rénovation énergétique
Envie d’installer une pompe à chaleur ? Voici les étapes, prix, aides et conseils pour réussir votre projet rapidement et faire des économies.
Découvrez la durée exacte de validité d’un DPE, les exceptions de 2025 et comment vérifier simplement si votre diagnostic est encore valable.
Découvrez les arnaques les plus fréquentes à la rénovation énergétique, les conseils pour vous protéger et les recours efficaces en cas de fraude.
Qu’est-ce que Tempo et quels sont les 22 jours rouges entre novembre et mars ? Découvrez comment optimiser votre facture