Les aides pour pompe à chaleur : options, montants et critères

Installer une pompe à chaleur peut sembler un gros investissement, mais avec les bonnes aides de l’État, la facture devient bien plus légère. De MaPrimeRénov’ à l’éco-prêt à taux zéro, en passant par la TVA réduite, il existe de nombreuses aides mobilisables pour financer votre projet. Que vous soyez propriétaire ou locataire (avec l’accord du proprio), ces dispositifs vous aident à réduire vos dépenses d’énergie tout en améliorant le confort de votre logement. Curieux de savoir si vous êtes éligible ? On vous explique tout !

Sommaire

Quel est le prix moyen d'une pompe à chaleur ?

La pompe à chaleur (PAC) a le vent en poupe ! Eh oui, cette solution de chauffage séduit de plus en plus de consommateurs, et pour une bonne raison : parmi les différents types de chauffages, c’est sans doute celui qui permet le plus de réduire la consommation d’énergie tout en offrant un confort thermique au poil (avec un impact environnemental XXS) 👌. Une PAC, c’est en moyenne entre 800 à 2 000 € d’économie annuelle et des factures de chauffage divisées par 3¹. Mais si vous envisagez d’en installer une chez vous, mieux vaut savoir à quoi vous attendre côté prix. Alors, quel est le prix moyen d’une pompe à chaleur en 2025, et quels sont les éléments qui influencent son coût ? On vous dit tout !

Le prix d’une pompe à chaleur : en moyenne entre 9 000 € et 15 000 €

Ça en fait, un grand écart, nous direz-vous. Il faut noter que le prix d’une pompe à chaleur varie considérablement en fonction de plusieurs facteurs : le type de pompe à chaleur, la taille de votre logement, la configuration de votre installation, mais aussi les travaux d’adaptation nécessaires. En général, à en croire les observations de l’Ademe, vous pouvez vous attendre à un prix moyen allant de 9 000 € à 15 000 € pour une pompe à chaleur ou, 8 750 € à 14 348 €², très exactement. En somme, plusieurs options s’offrent à vous : 

  • La pompe à chaleur air/eau : c’est sans doute la plus courante. Elle capte l’énergie présente dans l’air extérieur pour chauffer votre eau et votre logement. Pour une installation de PAC type air/eau, le prix d’achat se situe généralement autour des 12 000 €², mais ce montant peut varier selon la puissance de la PAC et les caractéristiques de votre logement.
  • La pompe à chaleur géothermique : plus performante, mais aussi nettement plus coûteuse, elle capte l’énergie du sol grâce à un réseau de sondes enterrées ou de capteurs horizontaux. Autrement-dit : il vous faut un espace extérieur ! Le prix d’une PAC géothermique frôle plutôt les 15 000 €, voire plus dans certaines situations². C’est sans compter la pose, qui représente en moyenne une enveloppe de 3 000 € supplémentaire¹.
  • La pompe à chaleur air/air : moins courante pour les logements principaux (plutôt utilisée pour des applications spécifiques comme les bureaux ou les garages), la PAC type air/air fonctionne en captant l’air extérieur pour réchauffer l’air intérieur. Comptez environ 9 000 €, selon la taille de l’unité et la complexité de l’installation².

Qu’est-ce qui influence le prix d’une PAC ?

Vous pensiez vous en tirer à si bon compte ? Eh bien, non. En effet, il n’existe pas de prix fixe en matière de pompe à chaleur, puisque le tarif peut encore fluctuer selon plusieurs critères, comme : 

  • Le type de pompe à chaleur : comme mentionné, le type de PAC joue un rôle majeur dans le prix. PAC type air/eau ou PAC géothermiques… Ces dispositifs ne nécessitent pas le même niveau de travaux d’installation et l’addition peut donc grimper en flèche selon que vous souhaitiez vous équiper de l’une ou l’autre.
  • La taille de votre logement : plus votre logement est grand, plus la puissance de la pompe à chaleur doit être importante (logique, n’est-ce pas ?). Grande surface = modèles plus puissants et donc : prix plus élevé. CQFD !
  • Les travaux préparatoires : l’installation d’une PAC peut parfois nécessiter des travaux supplémentaires, notamment pour l’installation d’un chauffage au sol ou pour adapter votre système de chauffage existant. Si vous optez pour une PAC géothermique, des travaux de forage ou d’excavation seront nécessaires, ce qui peut faire grimper la facture.
  • La marque et le modèle : certaines marques de pompes à chaleur sont connues pour leur qualité, mais leurs prix peuvent être plus élevés que ceux de marques moins connues. Cependant, la qualité peut se traduire par une meilleure performance et une durée de vie plus longue. Ça, c’est à vous de voir !
  • L’installation : le coût de l’installation représente environ 30 % du prix total d’une PAC³ (1 730 € en moyenne pour une PAC air/eau ou 2 780 € pour une PAC géothermique, par exemple¹).

Si la pompe à chaleur peut vous permettre de faire d’importantes économies de chauffage, elle représente une mise de départ pour le moins conséquente. Heureusement, si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure du chauffage « écolo et pas cher », il existe quelques aides publiques plus que bienvenues pour amortir le choc des débuts 😉.

Le saviez-vous ?

Une pompe à chaleur produit, en moyenne, quatre fois plus de chaleur qu’elle ne consomme d’électricité² !

Quelles sont les aides de l'État pour les pompes à chaleur ?

Le petit plus, c’est que sur l’Hexagone, l’État soutient activement l’installation de pompes à chaleur pour encourager la transition énergétique et aider les ménages à réduire leur consommation d’énergie. À ce titre, plusieurs dispositifs sont mis en place pour rendre ces équipements plus accessibles, avec des subventions, des crédits d’impôt et des aides spécifiques selon les profils et les projets. Alors, quelles-sont les aides disponibles ?

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est sans doute l’aide la plus connue pour financer les travaux de rénovation énergétique de votre logement, y compris l’installation de pompes à chaleur. Elle est attribuée sous conditions de ressources et dépend du type de logement et de l’efficacité énergétique du projet. En fonction des revenus, le montant de la prime peut varier, mais elle peut couvrir jusqu’à 90 % du coût des travaux dans certains cas (notamment pour les ménages aux revenus modestes). En faisant une demande MaPrimeRénov’ parcours par geste, vous pouvez donc financer : 

  • Une pompe à chaleur géothermique ou solarothermique avec échangeur de chaleur souterrain associé ;
  • Une pompe à chaleur air/eau ;
  • Une pompe à chaleur dédiée à la production d’eau chaude sanitaire.

Attention toutefois à faire appel aux services d’un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), sans quoi, vous ne pourrez prétendre à ce coup de pouce gouvernemental (et à aucun autre du genre, d’ailleurs). Ce critère est essentiel, car il garantit que l’installateur respecte les normes environnementales et énergétiques.

Le montant de MaPrimeRénov’ varie selon les revenus et le dispositif à installer, mais notez que l’aide forfaitaire peut aller jusqu’à 18 000 €, en fonction des travaux à effectuer⁴.

L’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

L’éco-PTZ permet de financer des travaux de rénovation énergétique et le tout, sans payer d’intérêts ! Il peut être accordé pour des travaux d’installation de pompes à chaleur, à condition que le montant des travaux dépasse 1 500 €. Ce prêt peut aller jusqu’à 30 000 €, selon les travaux à réaliser, et il est remboursable sur une période de 10 à 15 ans⁵. L’éco-PTZ est particulièrement utile si vous n’avez pas les fonds nécessaires pour financer l’intégralité de votre projet de rénovation.

La TVA réduite à 5,5 %

Si vous faites installer une pompe à chaleur dans votre résidence principale, vous pouvez bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % sur le coût de l’équipement et de l’installation, au lieu de la TVA classique de 20 %. Ça paraît léger, comme ça, mais imaginez une PAC à 12 000 € avec une TVA à 5,5 %. En passant sur une TVA à 20 %, celle-ci atteindrait presque les… 14 000 € ! Ça fait la différence, non ? 

Notez que cette réduction s’applique aux logements de plus de 2 ans et permet donc de réduire considérablement le coût des travaux.

Les Certificats d'économies d'énergie (CEE)

Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est un autre levier financier de taille pour les particuliers qui installent des équipements performants, comme les pompes à chaleur. Ils peuvent être obtenus via des fournisseurs d’énergie qui sont obligés de réaliser des économies d’énergie. Ces CEE se traduisent souvent par des primes ou des réductions sur le prix de l’équipement. Le montant varie en fonction de l’énergie économisée et du type de travaux réalisés. Obtenir une PAC grâce à une prime CEE, c’est possible !

La prime « Coup de pouce chauffage »

Vous avez déjà entendu parler de la prime Coup de pouce chauffage ? C’est un autre super levier pour alléger le coût de l’installation d’une pompe à chaleur. Cette prime vise à encourager les foyers à passer à des équipements plus économes en énergie, comme la PAC.

Si vous remplacez votre ancienne chaudière par une PAC, vous pouvez bénéficier de cette prime, qui peut être plutôt généreuse, selon votre situation. L’idée, c’est de vous inciter à adopter des solutions éco-responsables, tout en vous faisant économiser un peu sur votre facture. Actuellement, les montants de la prime Coup de pouce chauffage sont les suivants⁷ : 

Type de foyer

Équipement à remplacer

Équipement à installer

Montant minimal de la prime

Foyers aux revenus modestes

Chaudière au charbon, fioul, gaz, condensation

Pompe à chaleur air/eau

4 000 € minimum*

Foyers aux revenus modestes

Pompe à chaleur eau/eau (Pompe à chaleur géothermique)

5 000 € minimum*

Foyers aux revenus modestes

Pompe à chaleur hybride

4 000 € minimum*

Foyers n’ayant pas de revenus modestes

Pompe à chaleur air/eau

2 500 € minimum*

Foyers n’ayant pas de revenus modestes

Pompe à chaleur eau/eau (Pompe à chaleur géothermique)

5 000 € minimum*

Foyers n’ayant pas de revenus modestes

Pompe à chaleur hybride

2 500 € minimum*

*Ces montants concernent les opérations engagées jusqu’au 31 décembre 2025 et achevées au plus tard le 31 décembre 2026

Mais attention, comme pour les autres aides, faire appel à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement est indispensable pour bénéficier de cette prime. Alors, si vous voulez donner un coup de pouce à votre confort tout en réduisant votre empreinte énergétique, cette prime peut être une belle opportunité !

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Les aides locales

Le saviez-vous ? Certaines collectivités locales, régions ou départements peuvent offrir des aides supplémentaires pour l’installation de pompes à chaleur, en plus des aides nationales. Ces subventions locales sont souvent accessibles sous conditions de ressources ou pour des travaux d’efficacité énergétique spécifiques. Pour savoir si vous avez droit à une aide locale, il est donc important de se renseigner auprès de votre mairie ou de votre conseil départemental pour connaître les aides locales disponibles.

En somme, l’installation d’une pompe à chaleur peut coûter cher à l’achat, mais grâce à un ensemble d’aides financières, les particuliers peuvent réduire une partie significative de cet investissement. MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ, la TVA réduite et les CEE sont autant de solutions pour rendre ce projet plus abordable. En prime, un cumul des aides est possible.
N’oubliez pas de vérifier les conditions d’éligibilité et de faire appel à un professionnel RGE pour bénéficier de ces aides.

Le conseil de OHM Énergie !

Pour connaître vos droits aux aides et vous faire accompagner gratuitement dans votre parcours, n’hésitez pas à contacter un conseiller France Rénov’ par téléphone au 0 808 800 700 (du lundi au vendredi de 9h à 18h).

Qui a le droit aux aides pour une pompe à chaleur ?

Alors, convaincu ? Si vous songez à installer une pompe à chaleur (PAC) chez vous pour rendre votre logement plus éco-responsable et réduire vos factures énergétiques, vous pouvez donc profiter d’un petit paquet de subventions pour alléger le coût de l’investissement. Seulement, notez qu’elles sont soumises à certaines conditions (à commencer par une condition de ressources). Alors, qui peut vraiment en profiter ?

  1. Les ménages modestes et très modestes : ici, on parle des foyers qui ont des revenus relativement faibles. Si on prend l’exemple de MaPrimeRénov’ Parcours par geste, plus les revenus des bénéficiaires sont bas, plus l’aide est importante. Pour vous donner une idée, les plafonds de ressources et conditions de revenus MaPrimeRénov’ Parcours par geste à ne pas dépasser hors Île-de-France⁸ sont les suivants : 

Nombre de personnes composant le ménage (foyer fiscal)

Ménages aux ressources très modestes

Ménages aux ressources modestes

Ménages aux ressources intermédiaires

Ménages aux ressources supérieures

1

Jusqu’à 17 173 €

Jusqu’à 22 015 €

Jusqu’à

30 844 €

  • 30 844 €

2

Jusqu’à 25 115 €

Jusqu’à 32 197 €

Jusqu’à

45 340 €

  • 45 340 €

3

Jusqu’à 30 206 €

Jusqu’à 38 719 €

Jusqu’à

54 592 €

  • 54 592 €

4

Jusqu’à 35 285 €

Jusqu’à 45 234 €

Jusqu’à

63 844 €

  • 63 844 €

5

Jusqu’à 40 388 €

Jusqu’à 51 775 €

Jusqu’à

73 098 €

  • 73 098 €

Par personne supplémentaire

+ 5 094 €

+ 6 525 €

+ 9 254 €

  • 9 254 €
  1. Les propriétaires occupants : si vous êtes propriétaire de votre logement, que vous habitez dans votre propre maison ou appartement, vous êtes éligible pour bénéficier des différentes aides en vigueur. Par contre, pour la majorité d’entre elles, il faut que votre logement ait plus de deux ans (sauf exceptions comme pour les bâtiments neufs rénovés énergétiquement). Les locataires, quant à eux, ne sont pas éligibles, sauf si le propriétaire accepte de prendre en charge une partie des travaux.
  2. Les copropriétés : vous êtes copropriétaire ? Bonne nouvelle, des aides peuvent aussi s’appliquer dans les cas où l’ensemble de la copropriété se lance dans des travaux de rénovation énergétique. Mais attention, les démarches sont un peu plus complexes, car il faut que la majorité des copropriétaires soit d’accord pour lancer les travaux. Ces aides peuvent également couvrir l’installation de pompes à chaleur, mais le montant de l’aide dépendra des revenus de la copropriété et du type de projet.
  3. Les ménages aux revenus intermédiaires : les ménages qui ne sont ni modestes ni riches, mais qui se situent dans la catégorie des revenus « intermédiaires », peuvent également bénéficier d’aides, bien que dans une moindre mesure. MaPrimeRénov’, notamment, est accessible à cette tranche de la population, mais les montants de l’aide seront moins importants que pour les foyers très modestes.
  4. Les logements anciens : que votre maison soit ancienne ou récente, vous pouvez bénéficier d’aides pour installer une PAC. Cependant, si vous avez un logement de plus de 15 ans, vous pourriez avoir droit à des aides spécifiques. L’installation d’une pompe à chaleur dans un vieux bâtiment peut donner lieu à un financement plus élevé.
  5. Les propriétaires, occupants ou non : vous ne vous y attendiez pas à celle-ci ! Pourtant, contrairement à MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), qui permet de financer l’achat et l’installation de votre pompe à chaleur sans payer d’intérêts, est ouvert à tous les propriétaires de résidence principale, sans condition de revenus. L’avantage ? Vous n’avez pas à avancer les frais, vous remboursez simplement le prêt sur plusieurs années, sans intérêt.

Pour rappel (deux précautions valent mieux qu’une), il est primordial de faire appel à un professionnel certifié RGE pour bénéficier de toutes les aides de l’État. 

Grosso modo, les aides pour installer une pompe à chaleur sont disponibles pour une large gamme de personnes, mais elles dépendent de plusieurs facteurs comme les revenus fiscaux, la situation géographique et le type de logement. Les ménages à revenus modestes ou très modestes ont la chance de pouvoir bénéficier de subventions importantes, mais même les foyers aux revenus plus élevés peuvent profiter de certains avantages, notamment grâce à des prêts à taux zéro ! Il ne vous reste désormais plus qu’à vous lancer, non ? 😉

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