Économiser le chauffage électrique en hiver ? Nos 5 astuces

La période hivernale arrive et avec elle, l’une des craintes partagées par beaucoup de Français : la hausse des factures d’énergie. Que ce soit le gaz ou l’électricité, après plusieurs mois à vivre léger, entre salades et soleil, le retour de la grisaille et de la pluie peut avoir un vrai impact budgétaire. Pas de panique : on a sélectionné pour vous 5 astuces concrètes et faciles à mettre en place pour alléger vos dépenses en hiver !

Sommaire

À retenir :

  • Le chauffage représente 66 % des dépenses énergétiques d’un logement, et baisser la température de 1 °C permet d’économiser environ 7 % d’énergie, soit près de 50 € par an pour un radiateur de 2 kW utilisé 6 h/jour pendant 5 mois.
  • Programmer son chauffage selon les horaires d’occupation permet jusqu’à 15 % d’économies selon l’ADEME, tout en évitant de chauffer inutilement les pièces vides.
  • Mieux vaut réduire la température plutôt que couper totalement le chauffage : cela évite les surconsommations liées au redémarrage et maintient un bon confort thermique.
  • Aérer 5 à 10 minutes par jour et renforcer l’isolation (toit, murs, fenêtres) permettent de limiter l’humidité, d’améliorer le confort et de réduire durablement la facture énergétique.

Astuce nº1 : régler correctement la température de vos radiateurs électriques

Vous l’avez peut-être déjà remarqué, un réglage optimal des radiateurs électriques permet de ne pas trop dépenser, tout en étant confortablement installé chez soi. Pourquoi c’est important ? Simplement parce qu’au-delà de se sentir bien chez soi, le chauffage représente 66 %¹ des dépenses énergétiques d’un logement.

=> Pour plus d’informations, consultez notre guide sur les radiateurs électriques économiques 😉

Par ailleurs, diminuer la température de 1 °C permet de réduire environ 7 %² la consommation d’énergie dédiée au chauffage. Une bonne pratique pour contrôler la température de son logement peut être d’installer un thermostat d’ambiance programmable (compter entre 60 et 250 euros pour l’achat du thermostat + entre 150 et 300 euros de frais d’installation, selon l’infographie de l’ADEME). Ces appareils permettent, selon la même source, de réaliser jusqu’à 15 % d’économies d’énergie.

Alors avec tout ça, quelles températures viser pour chaque pièce de la maison ?

  • Pièces à vivre (salon, salle à manger) : 19 ºC la journée si elle est occupée et entre 16 °C et 17 °C la nuit ou quand la pièce est inoccupée ;
  • Chambre d’adulte : 17 ºC aussi bien la journée que la nuit ;
  • Chambre d’enfant : 19 ºC la journée si elle est occupée et entre 16 °C et 17 °C la nuit ou quand la pièce est inoccupée ;
  • Salle de bain : 22 °C lors de l’usage, et entre 16 ºC et 17 ºC le reste du temps.

Par exemple, selon nos calculs, on estime qu’en baissant la température de seulement 2°C, un salon chauffé en continu pendant 6 heures à 21 ºC économiserait jusqu’à 49 euros³ par an !

Astuces Ohm Énergie
  • Adaptez la puissance du radiateur à la surface de la pièce à chauffer et à son isolation. Par exemple, pour une chambre d’environ 10 m², un radiateur de 1000 Watts⁴ suffit amplement.
  • Investissez dans des robinets thermostatiques ou des radiateurs électriques « à régulation intégrée » pour ajuster la température pièce par pièce.
  • En chauffage électrique, privilégiez des appareils « à inertie » ou « à fluide chaud » plutôt que des convecteurs « grille‑pain », pour un meilleur rendement.
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Astuce nº2 : programmer votre chauffage

Un bon réglage du radiateur est utile, mais sa programmation permet d’aller encore plus loin dans l’efficacité énergétique.

=> Avant tout, découvrez notre article sur comment choisir le meilleur radiateur électrique pour chaque pièce 😉

En adaptant la température selon les moments (présence/absence, jour/nuit), vous évitez de chauffer les pièces inutilement.
L’installation d’un thermostat programmable peut permettre 10 à 15 % d’économies sur la consommation de chauffage selon l’ADEME.

Comment faire ? Programmez des tranches horaires de « confort », selon vos heures de présence (par exemple au réveil entre 6h et 9h du matin, et le soir entre 17h et 22h) et « Éco »(pour les autres moments).

Lorsque vous êtes absent ou que vous dormez, baissez la température de la chambre (par exemple à 16‑17 °C) plutôt que de la maintenir en pleine puissance. Enfin, en cas d’absence prolongée – par exemple pour les weekends ou les vacances – il est recommandé d’adapter la température de son chauffage selon la durée de l’absence et l’isolation du logement…

…Je pars en vacances, comment savoir si je dois éteindre mon chauffage ou pas ?
  • Si le logement est bien isolé (norme RE2020) : on peut éteindre le chauffage lors d’une absence courte, sauf en cas de températures négatives.
  • Si l’isolation est moyenne ou ancienne : mieux vaut ne pas éteindre complètement le chauffage, car la chaleur se perd vite et le redémarrage consomme davantage.
  • Absence courte (moins d’une journée) : laisser le chauffage allumé à température réduite.
  • Absence de 1 à 7 jours : on peut baisser la température, mais éviter l’arrêt total sauf si le temps est vraiment clément.
  • Absence longue (plusieurs semaines ou mois) : activer le mode « hors gel » pour éviter le risque de gel des canalisations, tout en limitant la consommation électrique.
Astuce Ohm Énergie

Si vos radiateurs sont « intelligents », utilisez l’application de votre appareil connecté pour adapter la température selon vos habitudes.

Pensez à anticiper le « pied de chauffe » (le moment où la pièce atteint la température souhaitée) afin que la programmation commence un peu avant la période d’occupation.

  • Veillez à ce que le système de chauffage (thermostat connecté, sonde, régulation centrale, etc.) soit correctement réglé et fonctionne de manière précise.

Astuce nº 3 : couper le chauffage, le baisser ou le maintenir à une certaine température ?

Le plus efficace est de baisser la température plutôt que tout couper puisque maintenir une température minimale évite les surconsommations lors du redémarrage de l’appareil.

Pourquoi ? Si vous le coupez complètement, lorsque vous redémarrez le chauffage, celui‑ci va devoir « remonter » de plusieurs degrés. Résultat : un max de puissance mobilisée par l’appareil en très peu de temps.
Au contraire, si vous maintenez une température raisonnable mais réduite, vous limitez les pertes thermiques vers l’extérieur et évitez de rattraper une grosse différence de température.

Quelques chiffres

Un degré de moins est égal à environ 7 % d’économie selon l’ADEME. Par exemple, si votre thermostat est à 20 °C en permanence, le passer à 18 °C peut réduire d’environ 14 % votre consommation de chauffage. Si vous partez 48h ou plus, mettre le chauffage hors gel, autour de 12 à 16 °C, est donc recommandé.

Astuce Ohm Énergie
  • Activer le mode « Éco » ou « Absence » sur votre chauffage.
  • Assurez‑vous que lors d’une reprise, votre système ne soit pas en surconsommation (thermostat mal calibré).
  • Vérifiez que les radiateurs ne surchauffent pas inutilement après une reprise : parfois l’inertie peut faire monter la température au‑dessus de la consigne.

Astuce nº 4 : bien aérer votre logement

Même quand il fait froid, aérer est indispensable, puisqu’en plus d’assainir l’air ambiant et d’éviter les mauvaises odeurs, ce geste contribue à économiser le chauffage. Comment ça, aérer permet de faire des économies de chauffage ?

En effet, un intérieur non aéré se charge en vapeur et en condensation et donne cette désagréable impression de froid, même quand le chauffage fonctionne normalement.

Aérer régulièrement permet d’éliminer l’air vicié et l’humidité accumulée, tout en assainissant le logement. En réduisant l’humidité du logement, l’air se réchauffe plus facilement, ce qui améliore le confort et réduit la consommation de chauffage.

Comment faire concrètement ?

  • Ouvrez les fenêtres pendant 5 à 10 minutes, 1 à 2 fois par jour, même en hiver, pour renouveler l’air.
  • Ouvrez les volets la journée pour laisser rentrer au maximum les rayons du soleil, puis refermez-les à la nuit tombante afin d’isoler un maximum le logement du froid nocturne.
  • Ne calfeutrez pas les bouches d’aération : elles sont là pour assurer la ventilation et éviter l’humidité et les moisissures.
Astuce Ohm Énergie

Utilisez un thermomètre hygromètre pour vérifier que le taux d’humidité intérieur reste entre 35 et 60 %⁵ (optimisé pour le confort et la consommation). Fermez les portes des pièces inoccupées pour canaliser la chaleur et limiter les échanges avec des zones froides.

Astuce nº5 : optimiser l'isolation thermique de votre logement

L’isolation du logement est l’un des leviers pour faire baisser des factures d’électricité trop élevées et de réaliser des économies durables. Pourquoi l’isolation ? Jusqu’à 30 à 45 % des déperditions de chaleur d’un logement mal isolé peuvent s’échapper par la toiture, les murs, le vitrage ou encore un plancher bas.

En réalité, un bâtiment mal isolé perd 10 à 15 % de chaleur par les fenêtres, mais jusqu’à 25 à 30 % par le toit et 20 à 25 % par les murs. À cela s’ajoutent 20 à 25 % de pertes liées aux infiltrations d’air. Pour améliorer efficacement le confort et réduire la consommation d’énergie, la priorité doit donc être donnée à l’isolation du toit et des murs, associée à une ventilation performante qui garantit un air sain et limite les pertes de chaleur.

Une meilleure isolation signifie que pour une même température de consigne, le chauffage fonctionne moins longtemps ou à plus basse puissance.

Vos axes d’amélioration :

  • Combles et toiture : isolation des rampants ou du plafond des combles perdus.
  • Murs : isolation par l’intérieur ou l’extérieur.
  • Fenêtres / baies vitrées : privilégier du double vitrage plutôt qu’un vitrage simple, et/ou installer des rideaux épais voire thermiques.

Bon, vous l’aurez sans doute compris, la mise en place de cette technique peut nécessiter un peu plus de temps et surtout d’argent alors une autre astuce peut être la pose d’un boudin sous la porte d’entrée ou le remplacement du vitrage simple. Cela permet un gain d’isolation, certes modeste, mais immédiat et sans devoir réaliser de gros travaux.

Astuce Ohm Énergie
  • Vérifiez les aides existantes (primes énergie, MaPrimeRénov, etc.) pour amortir les travaux de rénovation énergétique.
  • Faites un diagnostic DPE pour identifier les postes les plus urgents.
  • Priorisez les travaux en fonction du retour sur investissement (combles d’abord, puis fenêtres, puis murs).

En mettant en œuvre ces 5 leviers, vous pouvez réaliser des économies significatives tout en conservant votre confort habituel : ajuster de 2 °C dans plusieurs pièces peut représenter plusieurs dizaines d’euros par an, tandis que l’isolation permet des gains encore plus importants sur le long terme.

Par ailleurs, parce qu’on est généreux en astuces, un dernier conseil pour réduire ses factures de chauffage est de choisir un fournisseur d’électricité moins cher. Chez Ohm Énergie, on vous propose des offres d’électricité et de gaz moins cher. Vous pouvez également souscrire à l’option « verte » pour une électricité 100% française et d’origine renouvelable.

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Enfin, en cas de difficulté, plusieurs dispositifs d’aides financières peuvent accompagner les ménages dans le règlement de leurs factures d’électricité ou de gaz. Le chèque énergie, attribué sous conditions de ressources, permet de régler tout ou partie des factures d’énergie. Son montant varie selon les revenus et la composition du foyer.

En complément, le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL), géré au niveau départemental, peut intervenir pour aider les ménages en difficulté à payer leurs factures impayées, leurs dépôts de garantie ou leurs frais de mise en service.

¹,² ADEME (Agence de la transition écologique) : Les bons gestes pour un chauffage plus économique

³ Méthodologie du calcul : la consommation annuelle du radiateur est calculée en multipliant sa puissance (2 kW) par la durée moyenne d’utilisation (6 h/jour pendant 150 jours), soit 1 800 kWh/an. Le coût est obtenu en multipliant cette consommation par le prix du kWh (tarif réglementé EDF à jour au 01/11/2025 – 0,1952 €), soit 351,36 € par an.
Une baisse de 2 °C de la température intérieure (de 21 °C à 19 °C) réduit la consommation d’environ 14 %, soit 1 548 kWh/an, pour un coût de 302,16 €.
Leroy-Merlin : Calculer la puissance de chauffe pour mon radiateur
ADEME : Maison saine et écologique : 10 fausses bonnes idées

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