L’été est enfin arrivé et, avec lui, les grosses chaleurs 🥵. De quoi vous donner des idées et vous inviter à opter pour la climatisation à domicile. Attention cependant, une clim, ça consomme évidemment de l’énergie… Beaucoup d’énergie. Alors, avant de sauter le pas et perdre quelques degrés chez vous, mieux vaut faire le point sur cette conso, histoire de ne pas vous retrouver pris au dépourvu à l’arrivée de votre facture d’électricité ! Pour tout savoir sur la consommation d’une climatisation, suivez le guide !

Quelles sont les différentes climatisations ?

Lorsqu’on parle de climatisation, ce que l’on ne sait pas (ou peut-être que si ?), c’est qu’il existe différents dispositifs, qui présentent chacun leurs spécificités propres. Alors, avant de passer aux choses sérieuses et de faire un point conso, voyons quels sont les différents types de climat’.

La climatisation réversible

Elle a le vent en poupée depuis quelques années. Et pour cause, la climatisation réversible est une solution deux-en-un qui permet de refroidir l’air en été et de le chauffer en hiver . Pratique, n’est-ce pas ? Pour ce faire, elle utilise une pompe à chaleur afin d’inverser le cycle frigorifique en fonction des besoins saisonniers. C’est cette polyvalence qui est à l’origine d’un tel succès auprès des ménages, qui souhaitent une solution complète pour le contrôle de la température .

Économies d’énergie, gain de place, moins de gaspillage énergétique , utilisation tout au long de l’année… Autant d’avantages que l’on peut attribuer à cette fameuse climatisation . Par ailleurs, d’après L’Agence de la Transition écologique (ADEME), un climatiseur mobile, pratique en appartement, consomme 2,5 fois plus d’électricité qu’un climatiseur fixe PAC (pompe à chaleur) réversible¹ .Opter par exemple pour une climatisation écologique de type PAC réversible permet non seulement de réduire significativement sa consommation énergétique, mais aussi de bénéficier d’un système performant et respectueux de l’environnement.

Les systèmes mono-split et multi-split

Les systèmes de climatisation split sont parmi les plus utilisés. Ils se composent d’une unité intérieure et d’une unité extérieure. Un système mono- split comprend une unité intérieure reliée à une unité extérieure, idéale pour une seule pièce, tandis qu’un système multi- split permet de connecter plusieurs unités intérieures à une seule unité extérieure, permettant de climatiser plusieurs pièces de manière indépendante. Ces différentes unités sont reliées entre elles via un conduit, dans lequel se trouve du liquide frigorigène. De la même manière qu’une pompe à air/air, la climatisation split absorbe les calories contenues dans les pièces, pour les transporter vers l’extérieur du logement. Ces dispositifs présentent l’avantage de s’adapter à différentes configurations d’espaces et présentent une bonne efficacité énergétique.

Les climatiseurs fixes et encastrables

Comme leurs noms l’indiquent un peu, les climatiseurs fixes et encastrables sont installés de manière permanente dans les murs ou les plafonds. Ils sont souvent utilisés dans les environnements commerciaux ou résidentiels pour une solution de climatisation discrète et efficace.

  • Les climatiseurs fixes : installés sur un mur ou une fenêtre, ils sont visibles mais souvent plus puissants que les modèles portables.
  • Les climatiseurs encastrables : intégrés dans le plafond ou les murs, ils sont discrets et esthétiques, mais il faut une installation professionnelle.

Le bioclimatiseur

Le bio-climatiseur, également appelé « refroidisseur adiabatique », utilise le principe de l’évaporation de l’eau pour rafraîchir l’air. Il est fréquemment utilisé dans les régions chaudes et sèches. Il présente une faible consommation d’énergie et s’avère relativement respectueux de l’environnement. Par ailleurs, il apporte une excellente humidification de l’air.

Pour résumer, les différents types de climatisation offrent des solutions variées pour répondre aux besoins spécifiques des utilisateurs en matière de confort thermique. Le choix du système dépend de plusieurs facteurs, notamment la taille de l’espace à climatiser, les préférences esthétiques et les considérations énergétiques et environnementales. Pour des conseils adaptés à votre situation, il est recommandé de consulter des professionnels ou des sources spécialisées.


Quelle est la consommation d’une climatisation ?

Avec les vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et longues, de nombreux ménages et entreprises se sont d’ores et déjà équipés en climatisation. Bonne nouvelle pour le confort des utilisateurs, un peu moins bonne pour la consommation d’énergie. En 2020, et pour la première fois, le nombre d’équipements vendus a dépassé les 800 000 unités alors que celui-ci était stabilisé autour de 350 000 par an auparavant² . Par ailleurs, en France Métropolitaine, pour le secteur résidentiel, les consommations d’énergie liées aux climatisations étaient établies aux alentours de 4,9 TWh en 2020³ . Ça fait beaucoup, n’est-ce pas ? Alors, à l’échelle de votre domicile, ça fait combien ?

La consommation annuelle de ma climatisation

D’après l’Ademe, un climatiseur consomme environ 304 kWh d’électricité par an. Cependant, l’utilisation est très variable. Dans le Sud-Est de la France, par exemple, où les logements sont souvent plus équipés d’une clim’, la moyenne passe à 482 kWh d’électricité par an⁴ . Pour vous donner un ordre d’idée, toujours selon l’Ademe, un réfrigérateur combiné (frigo/congélateur) branché toute l’année consommerait quant à lui approximativement 346 kWh par an⁵ . Autrement dit, en quelques mois à peine, votre climatiseur consomme davantage qu’un appareil alimenté 365 jours par an. Il faut tout de même avouer que ça donne à réfléchir, n’est-ce pas ?

Combien coûte la consommation d’une climatisation à l’année ?

Si l’on se fie aux données de l’Ademe concernant la conso moyenne d’un climatiseur, il est possible de procéder à un calcul rapide, afin de déterminer le coût annuel moyen de votre climatiseur. Pour ça, nous allons nous référer au tarif réglementé de l’électricité (TRV) d’EDF. Il s’agit en quelque sorte du tarif de référence sur le marché (mais pas nécessairement le moins cher cependant). Pour rappel, lorsque vous acquittez de vos consommations, vous avez peut-être déjà constaté que vous payez d’une partie un prix de l’abonnement, et d’autre part un prix du kWh.

  • L’abonnement (ou coût fixe) : il représente la partie fixe de votre facture d’électricité. C’est un montant que vous payez régulièrement, généralement chaque mois, en fonction de votre consommation d’électricité.
  • Le prix du kWh (ou coût variable) : le prix du kWh représente quant à lui la partie variable de votre facture, calculée en fonction de la quantité d’électricité que vous consommez.

Pour notre calcul, c’est donc avant tout le prix du kWh qui nous intéresse. Or, au TRV, en juillet 2024, celui-ci est de 0,2516 cts € TTC/kWh. Un climatiseur qui consomme entre 304 et 482 kWh/an représente une dépense supplémentaire de 76,48 à 121,27 € chaque année.

Toujours à titre de comparaison, c’est plus que :

  • Votre congélateur en marche 24 h/24, toute l’année (308 kWh/an, soit 77,49 €/an) ;
  • Votre four électrique, utilisé 187 fois par an (146 kWh/an, soit 36,73 €/an) ;
  • Votre téléviseur allumé 6 h 46/jour pendant un an (187 kWh/an, soit 47,04 €/an) ;
  • Votre lave-linge (7 kg) après 198 cycles/an (101 kWh/an, soit 25,41 €/an)⁵.

Les systèmes les moins efficaces, à savoir les climatiseurs mobiles, sont généralement les plus coûteux sur la facture d’électricité. La consommation électrique d’un climatiseur split fixe s’élève à environ 45 € entre juin et septembre, tandis que celle d’un modèle mobile monobloc atteint environ 30 € pour 12 heures d’utilisation quotidienne pendant deux semaines. (16 cts €/h de fonctionnement pour une puissance de 2 500 W, pour rafraîchir une pièce de 25 m²). Un ventilateur consomme quant à lui très peu : moins d’1 € pour 12 heures par jour sur deux semaines⁶ .

Qui consomme le plus ? La clim ou le chauffage ?

En réalité, la consommation d’énergie d’un système de climatisation par rapport à un système de chauffage dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de système utilisé, la durée d’utilisation et l’efficacité énergétique des appareils.

Les systèmes de chauffage, en particulier les radiateurs électriques standards, sont connus pour leur consommation d’énergie relativement élevée. Selon l’Ademe, un radiateur électrique standard consomme généralement entre 1 kWh et 3 kWh par heure⁷ ​. Les pompes à chaleur, bien que plus efficaces, nécessitent toujours une quantité significative d’électricité pour fonctionner. Elles sont cependant beaucoup plus performantes que les systèmes de chauffage à effet joule, puisqu’elles exploitent la chaleur de l’air, du sol ou de l’eau pour chauffer les habitations.

Les climatiseurs présentent quant à eux une consommation d’énergie variable en fonction de leur type et de leur efficacité. Les climatiseurs fixes (split) et les climatiseurs mobiles ont des consommations qui varient respectivement de 0,8 kWh à 1,2 kWh par heure et de 0,9 kWh à 1,5 kWh par heure ​. Les systèmes de climatisation centrale peuvent consommer de 2 kWh à 5 kWh par heure, ce qui peut être comparable ou même supérieur à certains systèmes de chauffage électrique, notamment dans des conditions d’utilisation intensive.

Cependant, l’efficacité des climatiseurs modernes (classés A sur l’étiquette énergie) permet de réaliser des économies significatives, grâce à quelques bons réflexes. Il est par exemple possible de régler la température de consigne de 23 °C à 26 °C peut diviser la consommation par quatre​⁸.

En règle générale, le chauffage électrique consomme donc plus d’énergie que la climatisation, surtout pendant les mois d’hiver où l’utilisation est intensive et continue. Les radiateurs électriques à effet joule sont particulièrement énergivores. Les pompes à chaleur, bien qu’elles soient plus efficaces, nécessitent également une consommation d’électricité notable. La climatisation, de son côté, bien que moins utilisée sur une base annuelle comparée au chauffage dans les climats tempérés, peut également entraîner une consommation notable d’énergie, particulièrement dans les régions chaudes ou lors des vagues de chaleur. Les systèmes de climatisation modernes et bien gérés peuvent toutefois réduire cette consommation de manière importante !

Si vous devez choisir entre climatisation et chauffage, votre décision dépendra en grande partie de l’efficacité énergétique des appareils utilisés, de la qualité de l’isolation des bâtiments et des comportements des utilisateurs. Des mesures telles que l’amélioration de l’isolation des bâtiments et l’utilisation des systèmes de chauffage et de climatisation à haute efficacité énergétique sont essentielles pour minimiser la consommation d’énergie globale.

Conseils : comment bien choisir sa climatisation ?

Vous êtes désormais bien décidé à vous lancer et à investir dans une clim’ pour votre intérieur ? Sachez que choisir la bonne climatisation pour votre habitation nécessite de considérer plusieurs critères importants tels que le type de climatiseurs, la puissance requise, l’efficacité énergétique, et bien d’autres. Maintenant que vous en savez un peu plus sur ces dispositifs, rentrons dans le détail, étape par étape…

  • Déterminer vos besoins

Pour adopter la bonne climatisation, il convient avant tout de vous attarder sur votre type de logement. La taille et la disposition de votre chez-vous influencent le type de climatiseur à choisir. Les appartements peuvent par exemple bénéficier de climatiseurs mobiles ou split, tandis que les maisons individuelles peuvent utiliser des systèmes de pompe à chaleur réversibles ou des climatiseurs multi-split pour plusieurs pièces​.

Décidez ensuite si vous avez besoin de climatiser une seule pièce ou plusieurs. Un système multi-split peut être plus adapté pour plusieurs pièces, tandis qu’un système mono-split est suffisant pour une seule pièce.

  • Choisir le type de climatiseur

Vous êtes maintenant au fait  des différents modèles disponibles sur le marché, alors voyons quels sont les principaux avantages de chacun d’entre eux, afin de déterminer lequel est le plus adapté à vos besoins.

✅ Le climatiseur mobile : Facile à installer et à déplacer, mais moins efficace et plus bruyant et énergivore. Il convient plutôt pour une utilisation ponctuelle.

✅ Le climatiseur split : composé d’une unité intérieure et d’une unité extérieure, il est plus efficace et moins bruyant. Idéal cette fois pour une utilisation régulière.

✅ Le climatiseur multi-split : l’avantage, c’est qu’il permet de climatiser plusieurs pièces avec une seule unité extérieure connectée à plusieurs unités intérieures.

✅ Le climatiseur réversible (pompe à chaleur) : multitâches, il peut chauffer en hiver et refroidir en été, ce qui représente  une solution tout-en-un et économique sur le long terme​​.

  • Vérifier l’efficacité énergétique

La bonne nouvelle, c’est que pour cette tâche, vous pouvez toujours compter sur l’incontournable étiquette énergie. Choisissez en priorité des modèles avec une classe énergétique élevée (A ou B). Ils consomment évidemment moins d’électricité et sont plus respectueux de l’environnement. Gro sso modo, vous faites ainsi d’une pierre deux coups !

  • Calculer la puissance nécessaire

Pour ça, il vous faudra calculer la surface de la pièce que vous souhaitez refroidir 🥶. Une règle de base est de prévoir environ 100 watts par mètre carré. Par exemple, une pièce de 20 m² nécessitera un climatiseur d’environ 2 kW. C’est bon pour vous ?

Prenez en compte l’isolement de votre logement et l’exposition au soleil. Une pièce mal isolée ou orientée plein sud nécessitera une puissance plus élevée.

  • Considérer le niveau sonore

Eh oui, on a tendance à l’oublier, seulement, il se peut que vous passiez de longues heures en tête-à-tête avec votre climatiseur. De ce fait, avoir une idée du volume sonore de votre nouveau meilleur ami peut s’avérer sur ne peut plus indispensable. Vérifiez donc le niveau sonore des unités intérieures et extérieures. Les climatiseurs les plus silencieux ont un niveau sonore de 20 à 30 dB pour l’unité intérieure​​⁸ .

  • Examiner les fonctionnalités supplémentaires

Comme pour les radiateurs, les climatiseurs proposent parfois un certain nombre de fonctionnalités pratiques. C’est par exemple le cas des options « programmation et contrôle ». Les climatiseurs avec des fonctions de programmation, de télécommande et de connexion Wi-Fi offrent un meilleur confort d’utilisation. En effet, vous pouvez régler la température à distance et ajuster le fonctionnement de votre appareil à vos habitudes de vie.

Certaines unités offrent également des fonctions supplémentaires comme la déshumidification et la purification de l’air, utiles pour améliorer la qualité de l’air intérieur.

  • Faire appel à un professionnel pour l’installation

Maintenant que vous avez investi dans votre précieux climatiseur, il ne vous reste plus qu’à faire appel à un pro. Un professionnel certifié doit installer les climatiseurs fixes pour garantir une installation conforme et optimale. Il pourra également vous conseiller sur le meilleur emplacement pour les unités intérieures et extérieures.

Comment faire pour réduire la consommation d’une climatisation ?

Réduire la consommation d’une climatisation exige une combinaison de bonnes pratiques d’utilisation, d’investissement dans des équipements efficaces et d’amélioration de l’isolation du logement. Avec tout ça, vous pouvez être sûr d’adoucir autant que possible le montant de vos factures d’énergie. Alors suivez le guide !

  • Optimiser l’utilisation de la climatisation : pour ça, vous pouvez commencer par régler la climatisation à une température raisonnable. Par exemple, passer de 23°C à 26°C peut réduire significativement la consommation d’énergie. Selon l’Ademe, cela peut diviser la consommation par 4,2 à Paris et par 3 à Lyon ​⁸ ​. Par ailleurs, pensez à une utilisation intelligente, en ne mobilisant pas votre climatisation automatiquement. Avant de la mettre en marche, essayez d’autres méthodes pour rafraîchir votre logement , comme fermer les volets pendant la journée pour éviter la chaleur et aérer la nuit pour évacuer la chaleur accumulée.
  • Améliorer l’efficacité énergétique des équipements : pour ça, choisissez des climatiseurs efficaces, classés A sur l’étiquette énergie. Ces modèles sont plus performants et consomment moins d’énergie que les modèles moins bien classés.
  • Éviter les climatiseurs mobiles : s’ils peuvent s’avérer pratiques en passant d’une pièce à l’autre en un tour de main, mieux vaut privilégier les climatiseurs fixes. En effet, les mobiles consomment jusqu’à 2,5 fois plus d’électricité ​⁸ ​.
  • Améliorer l’isolation et la conception du logement : une bonne isolation des murs, du toit et des fenêtres réduit la charge thermique et les besoins en climatisation. L’isolation permet de maintenir une température intérieure plus stable, diminuant ainsi la dépendance à la climatisation. Et d’ailleurs, pour le chauffage, c’est pareil. Vous conserverez davantage la chaleur avec des murs et une toiture bien isolée. Sachez par ailleurs que pour ce type de rénovation énergétique, il existe un certain nombre d’aides (MaPrimeRenov’ , les CEE…).
  • Installer des protections solaires : installer des protections solaires comme des stores, des volets ou des films réfléchissants sur les fenêtres pour réduire l’apport de chaleur solaire​ et donc, adoucir un peu vos températures intérieures. Planter des arbres ou installer des pergolas végétalisées pour créer de l’ombre et réduire la chaleur directement sur le bâtiment peut également aider.
  • Entretenir ses équipements : quel que soit le type d’appareil électrique dont il est question, l’entretien est (presque) toujours la clé de l’efficacité. Pour ça, pensez à nettoyer ou remplacer régulièrement les filtres des climatiseurs pour assurer une circulation d’air optimale et une efficacité énergétique maximale. N’hésitez pas non plus à faire entretenir régulièrement votre climatisation par un professionnel pour vous assurer qu’elle fonctionne de manière optimale et pour vérifier les niveaux de fluide frigorigène, qui peuvent affecter l’efficacité du système​⁸ ​.
  • Adopter des comportements responsables : climatisez uniquement les pièces occupées et évitez de surclimatiser les espaces peu utilisés. Profitez également des températures plus fraîches la nuit pour ventiler les pièces et réduire la charge thermique le lendemain.

Réduisez la consommation d’une climatisation passée par une utilisation judicieuse, l’investissement dans des équipements performants, une bonne isolation du logement et un entretien régulier des systèmes de climatisation. En adoptant ces mesures, non seulement vous diminuerez votre consommation d’énergie, mais vous contribuerez également à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Alors, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance pour braver les températures étouffantes, tout en consommant un minimum 😉

Et autant dire qu’il n’ya pas meilleur moyen d’optimiser sa consommation en passant au vert !

Et autant dire qu’il n’ya pas le meilleur moyen d’optimiser sa consommation en passant au vert, avec un fournisseur d’énergie moins cher

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