Économies d'énergie

Isolation thermique : économies d'énergie garanties !

Envie de dire adieu aux courants d’air, de réduire vos factures énergétiques et d’améliorer votre confort ? La clé, c’est l’isolation thermique. Mais isoler, ce n’est pas seulement question de laine de verre ou de double vitrage : il existe tout un éventail de zones à traiter et de matériaux à choisir. Toit, murs, fenêtres, planchers, ou même votre chauffe-eau… Chaque détail compte pour faire de votre maison un véritable havre de paix sur le plan thermique. Alors, par où commencer, combien ça coûte, et quelles aides existent ? Prêt à faire le plein d’infos ?

Quelles-sont les différentes zones à isoler dans un appartement ou une maison ?

Vous rêvez de réduire vos factures d’énergie (et les ponts thermiques) tout en augmentant votre confort ? Eh bien, sachez que la clé réside avant tout dans une bonne isolation afin d’éviter les pertes de chaleur. Mais attention, isoler ce n’est pas seulement poser de la laine de verre dans les combles. Il existe de nombreuses zones souvent négligées qui méritent toute votre attention. Alors, c’est parti pour un tour d’horizon des endroits à ne surtout pas oublier…

Les murs : l’enveloppe de votre cocon

À en croire l’Ademe, les murs extérieurs sont à l’origine d’environ 20 à 25 % des déperditions thermiques de votre maison¹. Une isolation par l’intérieur ou par une isolation de l’extérieur (ITE) est idéale pour garder la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Si les murs intérieurs ne sont quant à eux pas prioritaires, isoler des cloisons peut cependant largement améliorer le confort acoustique entre les pièces. Alors, pensez-y 😉.

La toiture : la priorité n°1

Si votre maison perd sa chaleur comme un radiateur sans couvercle, la toiture est sans doute responsable. Jusqu’à 30 % des pertes thermiques s’échappent par là ! Les combles doivent être une priorité. Si vos combles sont aménagés, une isolation sous les rampants de toiture est essentielle. Quant à l’isolation des combles perdus, ils sont encore moins chers à isoler et permettent de créer une barrière thermique directement sur le plancher.

Les planchers : stop au froid qui monte

Les sols au-dessus d’un sous-sol non chauffé ou d’un vide sanitaire laissent souvent entrer le froid. Une isolation sous le plancher est la solution incontournable pour pallier cette problématique. Une isolation des planchers intermédiaires peut, quant à elle, permettre d’éviter les échanges thermiques et les nuisances sonores entre les étages.

Les fenêtres : une source de courants d’air

Les fenêtres, c’est 10 à 15 % de pertes de chaleur dans une maison individuelle¹ ! Le double ou triple vitrage est indispensable pour limiter ces échappées. Entre les vitres, une couche de gaz isolant (comme l’argon) agit comme une barrière contre le froid en hiver et la chaleur en été.

Les volets et persiennes peuvent également réduire les déperditions de chaleur, notamment la nuit. En effet, ces dispositifs apportent une résistance thermique additionnelle à la paroi vitrée. En été, ils permettent par ailleurs de limiter la température dans le logement.

Le garage et ses portes : le piège discret

Si votre garage est accolé à votre maison ou en dessous d’une pièce à vivre, il doit impérativement être isolé :

Les murs du garage : pour éviter que le froid s’invite chez vous.
La porte de garage : choisissez une porte isolée ou ajoutez des panneaux isolants.

Le sous-sol : souvent négligé, mais important

Le sous-sol est souvent oublié lorsqu’il s’agit d’isoler une maison. Pourtant, cet espace peut avoir un impact significatif sur votre confort thermique et vos factures d’énergie. Un sous-sol mal isolé agit comme un frigo sous votre maison. Le froid remonte par le sol et refroidit vos pièces à vivre. Isoler cette pièce, notamment les plafonds, permet de réduire ces déperditions thermiques et de conserver la chaleur là où vous en avez besoin.

Le vide sanitaire : un détail qui change tout

Le vide sanitaire, cet espace entre le sol et les fondations, peut laisser passer l’humidité et le froid. Une isolation spécifique de cet espace (grâce à des panneaux rigides en polystyrène extrudé ou expansé (XPS, EPS), de la laine de roche ou de la laine minérale) protège l’ensemble de la maison.

Le chauffe-eau : ne laissez pas la chaleur s’échapper

Un chauffe-eau non isolé perd lui aussi de la chaleur en continu, et ce, même si vous n’utilisez pas d’eau chaude. En l’isolant, vous maintenez plus longtemps la température de l’eau. Résultat, vous réduisez les cycles de chauffe. L’isolation d’un chauffe-eau peut réduire les pertes thermiques jusqu’à 45 %, ce qui permet de diminuer votre consommation d’énergie et donc vos factures. Une bonne isolation de votre chauffe-eau, c’est en moyenne 21 €/an d’économies² !

Les portes : des fuites invisibles

Une porte mal isolée peut être une source importante de déperditions. Optez pour des modèles isolants ou ajoutez des bas de porte. Pensez également à traiter l’étanchéité des portes vers des pièces non chauffées (garage, cave).

Pour que votre maison individuelle ou votre appartement ait de bonnes performances thermiques, il faut penser à tout : du toit au sous-sol, en passant par les fenêtres et même le chauffe-eau. Chaque zone traitée peut représenter une économie significative sur votre facture d’énergie et améliorer votre confort de vie. Alors, prêt à traquer les courants d’air et à isoler votre cocon ?

Pourquoi améliorer l'isolation thermique de votre logement ?

Saviez-vous qu’une maison mal isolée peut perdre jusqu’à 30 % de sa chaleur par le toit, 25 % par les murs, et 10 % par le plancher¹ ? Résultat : vous chauffez… pour l’extérieur. En améliorant votre isolation, vous réduisez ces pertes et donc vos besoins en énergie, de quoi faire baisser significativement vos factures de chauffage et de climatisation.

Dans une étude récemment publiée, l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) a comparé avant et après travaux les consommations réelles d’énergie de plus de 9 000 logements sociaux parisiens rénovés au cours de ces dernières années. La consommation d’énergie de ces logements a baissé de pas moins de 28 % en moyenne entre les trois années précédant les travaux et les années suivantes. « Par logement, cela correspond en moyenne à une consommation évitée de 2 236 kWh par an », précise l’Apur. Au tarif réglementé d’EDF, en janvier 2025, ça représente environ 562 euros d’économies³ !

En plus de faire du bien à votre portefeuille, une maison ayant une bonne isolation va aider à maintenir une température agréable toute l’année :

En hiver : fini les murs froids et les courants d’air ;
En été : votre logement reste frais, même pendant les vagues de chaleur.

Avec une isolation performante, vous profitez d’un espace habitable douillet et uniforme, sans variations de température entre les pièces.

En consommant moins d’énergie vous réduisez aussi vos émissions de CO₂. Et ça, c’est une bonne nouvelle pour la planète ! Une maison bien isolée diminue votre empreinte carbone, vous participez à la transition énergétique en limitant le gaspillage et en prime, vous pouvez opter pour des matériaux isolants écologiques, comme la laine de bois ou le liège, pour un impact encore plus vert.

Enfin, un bien immobilier bien isolé est plus attractif sur le marché. Avec des factures énergétiques allégées et un meilleur confort thermique, votre logement gagne en valeur et en classe énergétique (DPE). C’est un vrai atout si vous envisagez de vendre ou de louer.

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L'isolation thermique : les matériaux et normes

Vous l’aurez compris, l’isolation thermique est un élément clé pour améliorer le confort et la performance thermique et énergétique d’un logement. Mais quels matériaux choisir, quelle efficacité attendre, et quelles normes respecter ?

Quels sont les trois types d'isolants thermiques

Les isolants thermiques se classent en trois grandes catégories, selon leur composition. Les voici :

Les isolants minéraux : comme la laine de verre, la laine de roche ou le verre cellulaire. Ils sont excellents en termes de résistance au feu et abordables.
Les isolants synthétiques : comme le polystyrène expansé (EPS), le polystyrène extrudé (XPS) ou les isolants en polyuréthane. Ils sont très performants pour une faible épaisseur, résistants à l’humidité.
Les isolants naturels : comme la laine de bois, la laine de mouton, la laine de coton, la fibre de bois, le liège, la laine de chanvre ou la ouate de cellulose. Ils sont écologiques, respirants et recyclables.

Quel est l'isolant thermique le plus efficace ?

Choisir un isolant performant est essentiel pour garantir un confort thermique optimal et réduire vos factures énergétiques. Pour évaluer sa qualité, voici quelques points à connaître.

La conductivité thermique, notée λ (lambda), mesure la capacité d’un matériau à conduire la chaleur.

Plus λ est faible, plus l’isolant est performant.
Elle s’exprime en watts par mètre-kelvin (W/m.K).

Un isolant avec un λ faible permettra de réduire l’épaisseur nécessaire tout en offrant une bonne isolation.

La résistance thermique, notée R, indique quant à elle la capacité d’un isolant intérieur ou d’un isolant extérieur à ralentir les pertes de chaleur.

Elle dépend de l’épaisseur de panneau et de sa conductivité thermique.
Formule : R = Épaisseur (m) / λ (W/m.K).
Plus R est élevé, plus l’isolation est bonne.

Pour résumer, l’efficacité d’un isolant s’exprime par sa résistance thermique, notée R sur l’étiquette. Plus R est élevé, plus le produit est isolant⁴. En vous renseignant sur ce critère, vous trouverez un isolant adapté à vos besoins, performant et durable.

Notez toutefois que l’isolant « idéal » dépend avant-tout de l’espace dont il est question et de votre projet. Pour les combles perdus, par exemple, privilégiez un matériau léger comme la laine de verre soufflée. Pour les murs extérieurs : optez pour un isolant rigide comme le polyuréthane. Et bien sûr, pour un projet écologique, optez pour des matériaux naturels comme le liège ou le chanvre.

Quelle est la durée de vie d'un isolant ?

La durée de vie d’un isolant dépend de son type, de son exposition aux conditions extérieures (humidité, UV, nuisibles) et de la qualité de sa pose. Cependant, si l’on en croit les spécialistes de la rénovation énergétique, il est possible de relever quelques moyennes en matière de longévité⁵…

Type d’isolant	Durée de vie moyenne
Laine de verre	50 ans
Laine de roche	50 ans
Polystyrène expansé (EPS)	50 à 80 ans
Polystyrène extrudé (XPS)	50 à 80 ans
Polyuréthane (PU)	50 à 80 ans
Ouate de cellulose	20 à 40 ans
Laine de bois	20 à 50 ans
Liège	50 à 100 ans
Verre cellulaire	100 ans et plus

Quelles sont les normes liées à l'isolation thermique ?

La RT 2020, devenue RE 2020, a transformé les règles du jeu pour l’isolation des logements. Si la RT 2012 visait déjà à limiter les consommations énergétiques, la RE 2020 place la barre encore plus haut : il ne s’agit plus seulement d’économiser de l’énergie, mais de construire (et rénover) des maisons plus écologiques, plus confortables et prêtes pour l’avenir. En neuf comme en rénovation, les isolants thermiques et phoniques utilisés doivent donc respecter certains seuils de résistance thermique (notée R), afin de permettre une isolation efficace.

En pratique, les matériaux isolants doivent offrir une résistance thermique (R) supérieure à celle exigée par la RT 2012. Par exemple, pour les combles, un R ≥ 8 m².K/W est désormais recommandé. Elle encourage également l’utilisation de matériaux isolants ayant une empreinte carbone réduite.

Quel est le coût de l'isolation thermique d'un logement ?

Le coût de l’isolation d’un logement dépend avant tout du type d’isolation et de la surface habitable. Selon l’Ademe, le coût de l’isolation des planchers, des combles perdus et des murs, il faut compter en moyenne entre 50 à 60 € HT/m². Pour l’isolation des murs par l’extérieur, misez sur un prix médian de l’ordre de 150 € HT/m².⁶

Notez cependant que bien isoler votre logement peut réduire considérablement votre consommation énergétique. En quelques années, vous rentabilisez votre investissement grâce aux économies réalisées sur vos factures de chauffage et de climatisation.

Vous vous demandez si l’isolation thermique est un investissement rentable ? OUI, surtout avec les aides financières disponibles. Que vous visiez un confort accru, des économies sur vos factures ou un geste pour la planète, améliorer l’isolation de votre logement est une décision gagnante sur tous les plans !

Les astuces !

En plus d’une meilleure isolation, il existe de nombreuses astuces pour adoucir le montant de ses factures de chauffage : gérer la température en fonction de chaque pièce, ne chauffer que les espaces occupés ou encore, investir dans un thermostat connecté programmable !

Quelles sont les aides disponibles pour améliorer votre isolation ?

Améliorer l’isolation de votre logement peut sembler coûteux, mais heureusement, plusieurs aides financières existent pour alléger la facture. Que vous soyez propriétaire, locataire ou copropriétaire, il y a forcément une solution adaptée à votre projet :

MaPrimeRénov’ est une aide de l’État pour financer les travaux de rénovation énergétique de votre logement, y compris l’isolation.
Le dispositif des CEE oblige les fournisseurs d’énergie (EDF, TotalEnergies, etc.) à financer des travaux d’amélioration énergétique chez les particuliers.
L’éco-PTZ permet de financer vos travaux d’isolation sans payer d’intérêts.
Si vos travaux d’isolation concernent une habitation de plus de 2 ans, vous bénéficiez d’une TVA à taux réduit de 5,5 %.
De nombreuses régions, départements ou communes proposent des aides spécifiques pour l’isolation. Consultez le site de votre région ou contactez l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) pour connaître les dispositifs locaux.

Alors, n’hésitez pas à vous renseigner ! 😉