Quel est le prix d'achat et d'installation d'un insert pour cheminée ?
Envie de transformer votre vieille cheminée en véritable source de chaleur ? Dans ce cas, l’insert est peut-être bien LA solution idéale pour allier esthétique, confort et performance énergétique. Mais avant de se lancer, mieux vaut savoir combien coûte réellement ce type d’équipement. Prix d’achat, installation… Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour vous équiper, sans exploser le budget !
Sommaire
À retenir
- Le prix d’un insert pour cheminée varie entre 700 et 4 000 €, auquel s’ajoutent 1 000 à 1 500 € pour la pose complète avec tubage, soit un coût global moyen compris entre 1 700 et 5 000 €.
- Son rendement atteint 70 à 80 %, contre seulement 15 % pour un foyer ouvert, ce qui permet de profiter d’un chauffage plus efficace et plus économique.
- Le prix dépend de plusieurs critères : puissance, rendement, design, marque, options et autonomie de chauffe.
- Plusieurs aides peuvent réduire la facture, dont MaPrimeRénov’ (jusqu’à 1 250 €), la TVA à 5,5 %, l’éco-PTZ et les primes CEE, cumulables sous conditions.
Quel budget pour acheter un insert ?
Si vous souhaitez investir dans un insert pour cheminée, comptez entre 700 et 4 000 €¹, selon le modèle et les performances recherchées.
Les premiers prix (autour de 700 à 1 000 €) concernent généralement les inserts à bois de petite taille, idéals pour compléter un chauffage principal – électrique ou au gaz – et redonner vie à une vieille cheminée. Ces modèles restent simples, mais efficaces, parfaits pour un usage ponctuel ou pour chauffer une seule pièce (et donner du cachet à votre salon, par exemple).
Entre 1 500 et 2 500 €, on trouve la gamme la plus courante : inserts à bois performants, design soigné, bon rendement énergétique, parfois avec ventilation intégrée pour mieux diffuser la chaleur. C’est souvent le meilleur rapport qualité-prix pour un usage régulier.
Au-delà de 3 000 €, on entre dans le haut de gamme : grande capacité de chauffe, finitions esthétiques, options électroniques (régulation automatique, double combustion, vitre autonettoyante, etc.) et matériaux plus durables. Les inserts à granulés, plus autonomes et programmables, se situent aussi dans cette fourchette.
💡 À prévoir en plus du prix de l’insert :
- La pose,
- Le tubage si le conduit doit être rénové,
- et éventuellement un habillage sur mesure pour une intégration parfaite.
On ne va pas se le cacher : l’achat d’un insert pour cheminée représente un véritable investissement. Cependant, il vous permettra de gagner en confort, en sécurité et en rendement énergétique, tout en redonnant du charme à votre intérieur !
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Sans engagement !Quel prix pour installer un insert pour cheminée ?
Les coûts d’installation d’un insert de cheminée restent globalement raisonnables, surtout si la cheminée existante est en bon état. En moyenne, la pose complète avec tubage du conduit est facturée entre 1 000 et 1 500 € par un professionnel qualifié².
Le tarif peut varier selon la configuration de votre logement et l’état du conduit existant :
- Raccord simple au conduit existant : autour de 500 €.
- Pose d’un tubage complet : entre 500 € et 1 500 €, selon la longueur et le type de conduit.
- Les tubes inox nécessaires au tubage coûtent généralement entre 50 et 100 € le mètre linéaire, en fonction du diamètre et de la qualité du matériau².
Si des travaux supplémentaires sont requis (par exemple la création d’une arrivée d’air, la pose d’une plaque d’étanchéité ou un habillage sur mesure), le devis peut naturellement augmenter.
Si on résume, l’achat et l’installation d’un insert pour cheminée revient en moyenne entre 1 700 et 5 000 €.
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💡 Bon à savoir Pour garantir sécurité et performance, l’installation d’un insert doit être réalisée par un professionnel certifié RGE Qualibois. Cela permet aussi de bénéficier d’aides financières comme MaPrimeRénov’ ou la TVA réduite à 5,5 % sur la main-d’œuvre. |
Insert pour cheminée : de vraies économies à la clé
Vous l’aurez compris, pour profiter d’un insert, il vous faudra mettre la main au porte-monnaie. Mais la bonne nouvelle, c’est que cet investissement est on ne peut plus rentable !
En effet, installer un insert de cheminée, c’est transformer une cheminée ouverte souvent décorative en véritable source de chaleur performante. Le rendement passe alors d’à peine 15 % pour un foyer ouvert à 70 à 80 % avec un insert, soit presque autant qu’un poêle moderne³. Autrement dit, la même flambée chauffe beaucoup plus, plus longtemps et plus efficacement.
L’un des gros atouts de l’insert, c’est qu’il ne demande pas de gros travaux. Pas besoin de casser un mur ou de repenser toute la pièce : il s’intègre directement dans la cheminée existante. Résultat : un appareil de chauffage performant, à moindre coût comparé à un poêle à granulés, tout en conservant le charme du feu de bois.
Côté confort, l’insert permet de réguler facilement la combustion. En ajustant l’arrivée d’air, on peut augmenter ou réduire la température selon les besoins : idéal pour consommer moins tout en profitant d’une chaleur douce et maîtrisée.
Et comme le foyer est fermé par une vitre, la chaleur est mieux conservée et la sécurité renforcée. Finies les braises qui s’échappent ou les soirées à surveiller le feu : certains modèles offrent jusqu’à 10 heures d’autonomie³. De quoi profiter d’une belle flambée toute la soirée, sans se soucier de relancer le feu.
Grosso modo, l’insert de cheminée combine esthétique, confort et performance énergétique, le tout sans chantier lourd. Un bon compromis entre authenticité du feu de bois et efficacité moderne.
Quels facteurs font varier le prix d'un insert ?
Le prix d’un insert peut vite varier d’un modèle à l’autre. Au-delà du type de technologie choisie (bois, granulés ou mixte), plusieurs éléments entrent en ligne de compte dans le devis final :
- Les options et le confort d’usage : c’est souvent ce qui fait grimper la note, mais aussi le confort au quotidien. Certains inserts proposent un rechargement automatique, un programmateur de chauffe, une double combustion ou encore un système de vitre propre (la Rolls-Royce de l’insert, finalement). Si elles ont un coût, ces fonctions rendent cependant l’appareil plus pratique, plus propre et – in fine – plus économe.
💡 Astuce : un modèle à double combustion est un excellent choix, puisqu’il brûle deux fois les gaz produits, ce qui améliore le rendement et réduit la consommation de bois. - L’autonomie de chauffe : certains inserts récents peuvent tenir jusqu’à 10 à 12 heures sans rechargement. C’est plus de confort et moins de bois, mais cela implique une conception plus technique et donc, un prix un poil plus élevé.
- Le design et les finitions : aficionados de déco d’intérieur ? Notez que l’insert n’est pas qu’un appareil de chauffage : c’est aussi un élément de décoration. Les modèles double-face, panoramiques ou au design contemporain coûtent généralement plus cher que les formats classiques, mais apportent un vrai cachet à la pièce.
- La marque : eh oui, toutes les marques ne se valent pas. Certaines sont reconnues pour leur performance, d’autres pour leur esthétique ou leur fiabilité. Les modèles européens de qualité (Seguin, Invicta, Supra, etc.) affichent souvent des tarifs plus élevés, mais offrent une durée de vie XXL.
- Le rendement énergétique : un insert performant, c’est un appareil qui consomme moins pour chauffer autant. Miser sur un rendement de 75 à 80 % permet de réaliser des économies de bois (ou de pellets) sur le long terme, même si l’investissement initial est un peu dopé.
- La puissance de chauffe : enfin, la puissance a son importance : plus elle est élevée, plus le prix grimpe. Comptez par exemple 7 à 9 kW pour chauffer environ 90 m², et 12 à 14 kW pour un logement jusqu’à 120 m².
💡 Vous hésitez encore entre un insert et une autre solution de chauffage ? Faire le point sur les différents types de chauffage permet de comparer les coûts d’installation, le rendement et le confort, et de choisir l’équipement le plus cohérent avec votre logement et vos besoins.
Pour un meilleur rendement, misez sur un bon combustible
Quel que soit le prix que vous y mettez, notez qu’un bon insert ne sert à rien sans un bon combustible ! Pour tirer le maximum de chaleur, mieux vaut utiliser du bois bien sec, à combustion lente, ou des granulés certifiés NF, ENplus ou DINplus. Ces labels garantissent une qualité de combustion optimale et une production de chaleur régulière.
Autre repère utile : le label « Flamme Verte ». Il certifie que l’appareil offre au moins 70 % de rendement, avec des émissions de monoxyde de carbone inférieures à 0,3 % et moins de 90 mg de particules fines par m³. En clair, c’est plus de chaleur, moins de pollution et un chauffage plus économique⁴.
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🔥 Le label Flamme Verte, un vrai moteur de progrès ! Le label Flamme Verte a vraiment changé la donne dans le monde du chauffage au bois. En moins de dix ans, les appareils labellisés ont gagné plus de 30 % de rendement énergétique, tout en devenant beaucoup plus respectueux de l’environnement. Concrètement, les émissions de monoxyde de carbone (CO), qui dépassaient encore 1 % avant les années 2000, sont désormais limitées à 0,12 % maximum. Quant aux particules fines (PM), elles ont carrément été divisées par dix⁴. Résultat : les inserts d’aujourd’hui sont plus puissants, plus propres et bien plus économiques que les modèles d’il y a quelques années ! |
Petit rappel en passant : un bois humide brûle mal, encrasse le conduit et gaspille une partie de l’énergie. Choisir du bois stocké au sec depuis au moins 18 à 24 mois, c’est la garantie d’un feu plus propre et plus performant.
Quelles aides financières pour l'achat d'un insert ?
Saviez-vous qu’il était possible d’alléger considérablement le prix de votre insert pour cheminée ? Eh oui, entre les primes nationales, les prêts avantageux et les aides locales, plusieurs dispositifs… Il y a de quoi vous alléger le budget ! Alors, faisons un tour d’horizon des principales aides disponibles.
La TVA réduite à 5,5 % : l’avantage immédiat
Bonne nouvelle : la TVA sur l’achat et la pose d’un insert n’est pas de 20 %, mais de 5,5 %. Cette réduction s’applique directement sur le devis, sans démarches supplémentaires. Pour en bénéficier, il suffit que :
- le logement ait plus de 2 ans ;
- il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire,
- l’installation soit réalisée par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)⁵.
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : financer sans intérêt
L’éco-prêt à taux zéro permet de financer le reste à charge des travaux de rénovation énergétique, sans payer d’intérêts. L’État prend en charge les frais, et le remboursement peut s’étaler jusqu’à 20 ans.
- Jusqu’à 15 000 € pour un seul poste de travaux (comme un insert).
- Jusqu’à 30 000 € si plusieurs travaux sont réalisés en même temps (isolation, changement de chaudière, etc.).
Les travaux doivent concerner un logement occupé en résidence principale, construit depuis plus de deux ans à la date de démarrage du chantier et être effectués par un installateur RGE.
Comment faire pour bénéficier de l’éco-PTZ ? Une fois votre devis signé, déposez votre dossier auprès d’une banque partenaire de l’État. Après validation, vous avez 3 ans pour réaliser les travaux⁶.
MaPrimeRénov’ : jusqu’à 1 250 € pour votre insert
Lancée par l’Anah (Agence nationale de l’habitat), MaPrimeRénov’ soutient les travaux de rénovation énergétique, dont la pose d’un insert de cheminée. Le montant de l’aide dépend de vos revenus et du type d’équipement choisi.
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Niveau de revenus |
Montant maximum de l’aide⁷ |
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Très modestes |
Jusqu’à 1 250 € |
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Modestes |
Jusqu’à 750 € |
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Intermédiaires |
Jusqu’à 500 € |
Pour être éligible à MaPrimeRénov’, il faut :
- être propriétaire occupant ou bailleur,
- que le logement soit une résidence principale,
- qu’il ait été construit il y a plus de 15 ans,
- et que l’installation soit faite par un professionnel RGE.
💡 Bon à savoir : les foyers aux revenus plus élevés peuvent aussi bénéficier de MaPrimeRénov’ dans le cadre d’une rénovation globale, à condition d’obtenir un gain de deux classes énergétiques au DPE.
Les primes CEE (Certificats d’Économies d’Énergie)
Les primes énergie, ou CEE, sont proposées par les fournisseurs d’énergie et les vendeurs de carburant. Elles permettent de financer partiellement ou totalement la pose d’un insert, selon le type de logement et les économies d’énergie attendues.
Le montant dépend du type d’appareil, du lieu d’habitation et des revenus du ménage. Ces primes peuvent se cumuler avec MaPrimeRénov’, ce qui rend l’opération encore plus avantageuse.
Les aides locales : à ne pas négliger
Certaines régions, départements ou intercommunalités proposent des aides complémentaires pour l’installation d’un insert ou d’un autre appareil de chauffage performant.
Elles peuvent venir en complément des dispositifs nationaux, et dans certains cas, représenter plusieurs centaines d’euros supplémentaires. Pour les connaître, le mieux est de se renseigner auprès de :
- votre mairie,
- ou votre ADIL (Agence départementale d’information sur le logement).
Entre MaPrimeRénov’, les CEE, la TVA réduite, l’éco-PTZ et les aides locales, il est tout à fait possible de réduire le coût d’un insert de plusieurs milliers d’euros.
Le secret : bien comparer les dispositifs, faire appel à un installateur RGE, et cumuler les aides quand c’est possible.
Sources
¹Fourchette de prix observée sur le site du revendeur Castorama, en octobre 2025
²Quelle Énergie – Quel est le prix d’un insert cheminée ?
³Engie – Insert de cheminée : quels sont les prix d’achat et d’installation ?
⁴Flamme Verte – Le label Flamme Verte
⁵economie.gouv.fr – TVA à taux réduit : pour quels travaux ?
⁶service-public.gouv.fr – Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
⁷ANAH – Les aides financières en 2025
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