Tout ce qu'il faut savoir sur l'étiquette énergie pour l'électroménager et le logement

Colorée, pratique et désormais incontournable, l’étiquette énergie ne se contente pas d’orner les frigos ou les machines à laver. Elle s’invite également dans les logements, les voitures ou sur la consommation des climatiseurs. Mais que signifie-t-elle vraiment ? Comment la lire, la comprendre… et surtout, s’en servir pour faire des choix plus malins, économiques et écologiques ? Et si on passait au crible les différentes classes énergie, leur utilité, et les bons réflexes à adopter avant d’acheter un appareil ou de louer un logement.

Sommaire

Qu'est-ce qu'une étiquette énergétique ?

L’étiquette énergie, c’est ce petit autocollant coloré que l’on retrouve sur de nombreux appareils électroménagers : réfrigérateurs, lave-linge, téléviseurs, ampoules, et même les climatiseurs. Pour résumer, il s’agit d’une fiche simple et visuelle qui résume les infos essentielles concernant un appareil électroménager neuf. Elle permet de mieux comprendre combien d’énergie l’appareil consomme et quel est son impact sur l’environnement. En un coup d’œil, elle aide à comparer plusieurs modèles et à faire un choix plus éclairé au moment de l’achat. L’objectif ? Aider les consommateurs à faire un choix plus économique et plus écologique.

L’obligation d’afficher une étiquette énergie s’applique à tous les produits présentant un impact direct ou indirect important sur la consommation d’énergie au moment de leur utilisation. C’est ce que prévoit la directive européenne 2010/30/UE. Les produits d’occasion ne sont pas concernés par cette réglementation. Plusieurs catégories d’équipements sont soumises à un affichage obligatoire :

  • les lave-vaisselle ;
  • les réfrigérateurs ;
  • les fours et les hottes ;
  • les lave-linge ;
  • les sèche-linge ;
  • les téléviseurs ;
  • les lampes et luminaires ;
  • les climatiseurs ;
  • les générateurs de chauffage et d’eau chaude sanitaire¹.

Que le produit soit vendu en magasin ou sur un site internet, l’étiquette énergie doit obligatoirement être présentée de manière visible.

À quoi sert cette étiquette ?

Vous l’aurez compris, l’étiquette énergie sert avant tout à informer les consommateurs de manière claire et standardisée sur la classe de performance énergétique d’un produit. Elle permet notamment de :

  • Comparer facilement différents appareils : grâce à une échelle commune (de A à G – mais on y reviendra 😉) et à un code couleur, il devient simple de repérer les produits les plus économes en énergie.
  • Estimer la consommation d’énergie : l’étiquette indique – en kilowattheures (kWh) – la consommation annuelle d’électricité de l’appareil. Il suffit donc d’un petit calcul tout simple pour anticiper les coûts d’utilisation sur la durée. Par exemple, avec une étiquette énergie qui affiche une conso de 216 kWh par an pour un réfrigérateur, il vous suffit de multiplier le coût de votre kWh d’électricité avec votre fournisseur par le nombre de kWh. Ce qui pourrait donner : 216 x 0,2016 = 43,54 € par an² ! 

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  • Encourager les achats responsables : en rendant visible l’impact énergétique des produits, l’étiquette pousse les fabricants à proposer des modèles plus performants, et les consommateurs à privilégier les options les plus efficaces.
  • Réduire les émissions de CO₂ : moins d’énergie consommée, c’est aussi moins de production d’électricité nécessaire et donc, moins de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Elle est pas belle, la vie ?

Grosso modo, l’étiquette énergie c’est un outil de transparence au service du consommateur, mais aussi un levier pour orienter le marché vers des produits plus durables et moins énergivores.

Où trouve-t-on des étiquettes énergétiques ?

Si à l’origine, l’étiquette énergie a plutôt été conçue pour l’électroménager, en permettant aux consommateurs d’évaluer et de comparer en un coup d’œil la consommation d’énergie des appareils comme les réfrigérateurs, lave-linge ou téléviseurs, au fil du temps, ce système d’étiquetage a été étendu à d’autres domaines, toujours dans le but de mieux informer les consommateurs et de favoriser les choix plus économes. Aujourd’hui, on retrouve ainsi des étiquettes énergie dans plusieurs secteurs :

  • Le logement : le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) attribue une classe énergie aux logements, de A (très économe) à G (très énergivore). Cette étiquette est obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier. Notez que depuis sa création en France en 2006, ce dispositif a été modifié maintes fois, pour s’adapter aux évolutions du parc immobilier, aux objectifs de neutralité carbone et aux enjeux climatiques³.
  • Les véhicules : les voitures neuves affichent une étiquette indiquant leur consommation de carburant et leurs émissions de CO₂. Cela permet de comparer l’impact environnemental des différents modèles.
  • Certains produits professionnels ou techniques : comme les chaudières, les climatiseurs, les ampoules ou encore les fenêtres, lorsqu’ils sont soumis à des normes européennes.

Ce système d’étiquetage – clair et standardisé – est devenu un outil central dans les politiques européennes de transition énergétique. Il joue un rôle important dans la réduction de la consommation d’énergie, en rendant visibles les performances des produits et des biens que nous utilisons au quotidien.

Que signifient les différentes classes énergétiques ?

La classe énergétique, c’est donc un peu la « note » que reçoit un appareil sur sa consommation d’énergie. Elle va de A à G, du plus économe au plus énergivore. En prime, chaque lettre est associée à une couleur, du vert foncé (très bon) au rouge vif (pas top du tout). C’est une manière simple de repérer les bons élèves… et ceux qui ont besoin de se reprendre en main.

Classe A

Là, nous sommes dans le haut du classement et dans la basse consommation, avec la meilleure classe DPE. Ce sont les appareils les plus performants du marché. Ils consomment très peu d’électricité pour fonctionner. Ce sont souvent des produits récents, bien optimisés, et un peu plus chers à l’achat. Cependant, ils permettent de réaliser d’importantes économies sur la durée.

Classe B à C

Pas d’inquiétude : même si on descend un chouïa dans le classement, ces appareils sont encore très corrects. Leur consommation est maîtrisée, et ils sont généralement plus abordables que ceux en classe A. C’est un bon compromis pour celles et ceux qui veulent allier performance énergétique et budget raisonnable.

Classe D à F

Là, ça commence malheureusement à peser sur la facture. Ces produits consomment nettement plus d’énergie. Ils sont parfois moins chers à l’achat, mais sur le long terme, ils peuvent s’avérer plus chers, du fait de leur utilisation plus coûteuse.

Classe G

Nous voilà tombés dans le fond du classement. Ce sont les appareils les plus énergivores du marché. Ils peuvent fonctionner correctement, mais leur impact sur l’environnement et la facture d’électricité est important. En bref : à éviter si possible.

Précisions utiles

Depuis 2021, les anciennes classes comme A+, A++ ou A+++ ont disparu. Elles ont été remplacées par une échelle plus simple : de A à G uniquement. Résultat : un appareil noté A+++ auparavant peut se retrouver en B ou C aujourd’hui. Ce n’est pas qu’il est devenu moins bon, c’est juste que les critères d’évaluation sont devenus plus stricts, pour laisser de la marge aux futurs appareils encore plus performants.
La nouvelle version de l’étiquette énergie intègre également un QR code qui renvoie vers une base de données électronique centralisée et qui permet d’obtenir des informations détaillées sur le produit. Elle a aussi été repensée avec des pictogrammes plus clairs et faciles à lire, pour une compréhension immédiate des principales caractéristiques.

Plus la lettre est proche de A, plus l’appareil est économe. Ce qui signifie : moins d’énergie consommée, moins d’émissions de CO₂, et moins de surprises sur la facture. Un réflexe simple à adopter avant tout achat.

Comment lire les étiquettes énergie ?

Lire une étiquette énergie, ce n’est pas sorcier, à condition de savoir ce que l’on regarde. Elle se compose de plusieurs éléments, dont certains sont communs à tous les appareils, et d’autres spécifiques selon le type de produit. Pour ce qui est des informations communes, peu importe qu’il s’agisse d’un frigo, d’un téléviseur ou d’un lave-linge, certaines données doivent toujours figurer sur l’étiquette énergie :

  • Le nom du fabricant et la référence du modèle : pour pouvoir identifier précisément le produit.
  • La classe énergétique : indiquée par une lettre allant de A à G, associée à un code couleur, du vert (très économe) au rouge (très énergivore). Sur certains anciens modèles, on peut encore voir les anciennes classes A+, A++ ou A+++.
  • La consommation annuelle d’énergie : exprimée en kilowattheures (kWh), elle donne une idée claire de ce que l’appareil consommera sur un an, dans des conditions d’utilisation standard.

On passe ensuite aux informations spécifiques selon la catégorie de produit. En effet, en plus des éléments de base, d’autres données peuvent s’ajouter selon l’appareil concerné. Par exemple :

  • Pour un lave-linge ou un lave-vaisselle : → la consommation annuelle d’eau, exprimée en litres. → parfois, le temps et la consommation d’eau par cycle standard ou la capacité maximale de chargement.
  • Pour un réfrigérateur ou un congélateur : → le niveau sonore, mesuré en décibels (dB). → le volume utile du compartiment réfrigérateur et congélateur.
  • Pour un téléviseur : → la diagonale de l’écran, exprimée en centimètres. → parfois la consommation en mode veille ou en mode allumé.

L’étiquette énergie fournit, en un coup d’œil, les informations essentielles pour comparer les produits entre eux, au-delà du simple prix ou du design. Elle donne une idée concrète de la consommation d’énergie et d’eau, du bruit éventuel, et permet de faire un choix plus responsable, à la fois pour l’environnement et pour le portefeuille. Pour résumer, si vous souhaitez lire et comparer efficacement plusieurs appareils entre eux en vous aidant de l’étiquette énergie de ces produits, il vous faudra : 

  1. Repérer la classe énergétique : c’est le premier élément à regarder. La lettre (de A à G), accompagnée d’un code couleur, donne une idée immédiate de la performance énergétique. Privilégiez les classes A ou B, surtout pour les appareils à usage fréquent (frigo, lave-linge…).
  2. Regarder la consommation annuelle en kWh : cette donnée indique la quantité moyenne d’électricité que consomme l’appareil en une année. N’hésitez donc pas à comparer cette valeur entre plusieurs modèles d’une même catégorie pour vous faire une idée des économies éventuelles que vous pourrez réaliser en choisissant l’un plutôt que l’autre. Si vous voulez connaître la consommation d’un ventilateur ou de n’importe quel autre appareil, c’est ici que ça se passe !
  3. Vérifier les informations spécifiques au type d’appareil : vous savez désormais que l’étiquette fournit d’autres données utiles selon le produit. Ces informations relatives à des appareils spécifiques peuvent faire la différence entre deux modèles proches. Pour un lave-linge ou un lave-vaisselle, par exemple, comparez attentivement la consommation d’eau par cycle ou par an, la capacité de chargement ou encore la durée d’un cycle. Pour un réfrigérateur ou un congélateur, vous pouvez jeter un coup d’oeil au volume en litres ou encore au niveau sonore (ou classe de bruit), etc.
  4. Mettre en balance la performance et le prix : un appareil très performant (classe A) peut coûter plus cher à l’achat, mais permettre de réaliser des économies sur le long terme. À l’inverse, un produit bon marché mais énergivore peut finir par coûter plus cher à l’usage. Mieux vaut donc raisonner en coût global (achat + consommation sur plusieurs années) plutôt qu’en prix d’achat seul !

Comment est calculée l'étiquette énergie d'un logement ?

On vous l’a dit : les appareils électroménagers ne sont pas les seuls à pouvoir bénéficier de cette fameuse étiquette ! En effet, une étiquette énergie est également attribuée aux habitations dans le cadre du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Le DPE est obligatoire lors la location ou de la vente d’un bien immobilier. 

Elle indique deux choses : la consommation d’énergie primaire (chauffage, eau chaude, refroidissement) et les émissions de gaz à effet de serre du logement. Ces données permettent d’attribuer une double note, allant de A (très performant) à G (très énergivore), aussi bien pour l’énergie que pour le climat.

Depuis 2025, le calcul repose sur une méthode unique et standardisée appelée 3CL (pour Calcul des Consommations Conventionnelles des Logements). Elle modélise le logement en fonction de ses caractéristiques techniques, et non plus seulement sur la base des factures des occupants comme auparavant. Objectif ? Garantir une évaluation plus objective et indépendante de l’usage (eh oui, au fil des ans, le DPE ne s’est pas fait que des amis et il a fallu développer des méthodes 100 % transparentes). Concrètement, la méthode 3CL prend en compte de nombreux éléments : 

  • La zone climatique dans laquelle se situe le logement ;
  • La qualité de son isolation thermique (isolation des murs, des fenêtres, de la toiture, etc.) ;
  • La performance de son système de chauffage et de production d’eau chaude ;
  • L’efficacité de son système de ventilation ;
  • La surface habitable, etc³.

Tous ces paramètres sont combinés pour simuler, sur une année standardisée, la consommation d’énergie du logement dans des conditions normales d’utilisation. Cette approche permet de comparer le parc de logements selon une même grille de lecture, qu’ils soient occupés ou non. In fine, le résultat du DPE et donc, l’étiquette énergie associée, a vocation à informer les futurs occupants sur les performances énergétiques, mais aussi encourager les travaux de rénovation dans les biens immobiliers les plus énergivores.

Enfin, il est bon de savoir que depuis la réforme du DPE, cette étiquette a également un impact réglementaire : en dessous de certaines classes, notamment F ou G (les fameuses « passoires énergétiques »), des restrictions s’appliquent pour la location, et des aides à la rénovation peuvent être proposées.

Que ce soit pour un frigo, un téléviseur ou un logement, l’étiquette énergie est bien plus qu’un simple autocollant. C’est un outil de lecture rapide, un guide d’achat malin et un levier pour consommer plus responsable. Alors la prochaine fois qu’un appareil ou un logement vous attire l’œil : un petit détour par son étiquette peut vraiment faire la différence, pour le budget comme pour la planète.

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  1. Ministère de l’Économie – L’étiquette énergie des appareils électroménagers
  2. EDF – Tarif réglementé en vigueur en mai 2025
  3. Ministère de la Transition Écologique – Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)

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